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« Si tu ne veux pas échouer dans tes désirs ni tomber sur ce que tu déteste, ne désir rien qui te soit étranger, ne cherche à éviter rien de ce qui ne dépend pas de toi » Epictète

Publié le 03/02/2013

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La philosophie d’Epictète accorde une place centrale à la moral dans la réflexion. Pour celui ci, les désirs plongent généralement les hommes dans l’inquiétude. Quand le désir nous tenaille, la fébrilité nous gagne : « Il y a chez les hommes bien de la difficulté, bien de l’embarras quand il s’agit de choses extérieurs « Que vais-je faire ? Que peut-il advenir ? Quelle sera l’issue ? Pourvu que telle ou telle chose ne se rencontre ! «… «Les lignes 1 à 5 du texte nous le montre par une succession de question reflétant l’attitude inquiète et le manque de sérénité des hommes préoccupés des « chose extérieur « (tel que la société, le monde...) des préoccupations que selon Epictète sont finalement sans issue car il est vrai que le monde est assujetti a un ordre immuable, auquel il est... 

« impossible de rien changer.

Nous ne pouvons donc pas modifier à notre gré ce qui se passe dans la nature, la société ou même dans notre organisme.

Prenons, l’exemple de la paix dans le monde, ell e n’existera sans doute jamais pourtant c’est la préoccupation et le désir de millions de personnes.

Ce désir semble dangereux car impossible à réaliser et n’apporterai que de l’inquiétude et de l’insatisfaction donc nous devons apprendre à ne désirer que ce qui dépend de nous sans tenter de changer le cours du destin.

Quant on désir on espère et on craint, on envi et on s’emporte.

Pour conquérir le pouvoir, on est même prêt a commettre des actes qu’on réprouve chez les autres : le mensonge, le meurtre, la trahison.

« Tous ces mots sont ceux des gens qui s’attachent au choses indépendantes de la volonté.

» Ici, Epictète fais référence aux hommes qui se préoccupent de « ce qui ne dépend pas de lui » c'est -à -dire le corps, la beauté, la santé, la richesse, que l’on doit considérer comme ne pouvant en notre pouvoir donc comme nous étant étrangère.

Seul ce qui dépend de nous comme nos opinions, pensées, jugement, volonté sont vraim ent notre.

En effet, on trouvera toujours quelqu’un de plus beau, riche que nous, alors que nos pensée, volonté ou jugement bous sont propres.

Selon Epictète le bonheur peut venir que de nous, et pas des autres, vouloir changer ces choses dites d’ « extéri eur » qui paraissent inchangeable apporte que du malheur.

Epictète avance selon moi une vérité car tourné vers l’avenir, le désir nous plonge dans l’incertitude.

Comment garder son calme quand tant d’obstacles peuvent s’interposer entre nous et l’objet de nos désirs ? Le trouble de l’angoisse peut même céder le pas à l’amertume de l’insatisfaction.

Néanmoins il semble difficile de mettre en œuvre cette façon de vivre car le désir est humain.

Épictète à travers son texte nous invite à nous questionner, nous juger.

En effet d ans la seconde partie du texte le philosophe fait référence à la Sagesse de l'homme assez doué pour s'inquiéter de la vérité, et qui sait orienter ses désirs.

Cette fois ci contrairement à la première il se pose des questions intelligente dans le but de progresser et non de ce détruire : « « Comment faire pour ne pas donner mon assentiment à l'erreur ?pour ne pas me détourner de la vérité ? » S'il est assez doué pour s'inquiéter de pareilles choses, je l'avertirai : « Pourquoi t'inqu iéter ? Cela dépend de toi ; sois en sécurité ; ne te hâte pas de donner ton assentiment avant d'appliquer la règle naturelle » dans ce passage Epictète conseil une personne qui ne sait pas comment supporter sans trouble ce qui ne dépend pas de lui et comm ent assumer sagement ce qui dépend de lui.

Epictète montre l’attitude que doit avoir l’homme face à ces troubles, et revendique l’indifférence vis -à -vis de ce qui arrive.

Pour Epictète l’accès à la sagesse suppose d’accepter les événements comm e ils viennent et de maîtriser ses jugement, s es pulsions et ses désirs.

La solution est d’accepter les événements tels qu’ils arrive nt.

La seule chose qui dépende entièrement de nous, ce sont les représentations que nous nous faisons des choses.

Les représentations ne sont pas dans les événements eux-mêmes.

Elles viennent de moi.

L’illusion. »

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