« Si divers qu'ils soient, les mythes ont pour seuls buts d'exprimer la condition humaine. »
Publié le 21/01/2013
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On peut distinguer aussi les mythes moralisateurs (un mythe pouvant adhéré à la fois à plusieurs
catégories). Ils n’expriment pas la condition humaine, mais l’influence ou la conditionne en proposant une
limite entre ce qui faut faire ou ne pas faire.
Un mythe africain, le mythe du roi Shango, met en évidence la corruption du pouvoir. Shango, qui au
début était un bon roi, a utilisé la magie pour faire tomber la foudre. La foudre a détruit la ville avec son
palais, sa femme et ses enfants. Shango s’est alors enfuit, et dans sa solitude il s’est pendu à un arbre. Il
devint par la suite dieu de la foudre.
On vient de voir que les mythes expriment nos peurs et nos doutes, comme le mythe de la mort, et sont
alors universels, mais qu’ils expriment aussi des sujets beaucoup plus individuels. Qu’ils soient universels
ou individuels, ils semblent tous avoir une signification, souvent par le biais des symboles. Ceci n’est pas
sans rappeler les rêves.
«
Un autre exemple de mythes qui ne présentent pas la condition humaine : certains mythes ont servi a
édifier l’ordre de leur société.
Un mythe qui glorifie un roi (ou l’ancêtre d’un roi) va aider à assurer la
légitimité de ce dernier.
Un exemple assez récent et assez parlant, est le mythe aryen.
Les Aryens étaient à l’origine des peuples
d’origine indo-européeene qui se seraient établis
en Iran et au nord de l’Inde entre 2000 et 1000 avant Jésus-Christ.
Dans les doctrines racistes, l’aryen
est un homme qui descendrait des Aryens, et qui serait pas conséquent « pure ».
C’est un mythe, dans le
sens que cette notion est tout sauf scientifique, et qu’elle a pourtant été acceptée comme vraie pas une
société.
Ce mythe
aryen a eu une part énorme dans l’autorité du dictateur Adolf Hitler.
On peut distinguer aussi les mythes moralisateurs (un mythe pouvant adhéré à la fois à plusieurs
catégories).
Ils n’expriment pas la condition humaine, mais l’influence ou la conditionne en proposant une
limite entre ce qui faut faire ou ne pas faire.
Un mythe africain, le mythe du roi Shango, met en évidence la corruption du pouvoir.
Shango, qui au
début était un bon roi, a utilisé la magie pour faire tomber la foudre.
La foudre a détruit la ville avec son
palais, sa femme et ses enfants.
Shango s’est alors enfuit, et dans sa solitude il s’est pendu à un arbre.
Il
devint par la suite dieu de la foudre.
On vient de voir que les mythes expriment nos peurs et nos doutes, comme le mythe de la mort, et sont
alors universels, mais qu’ils expriment aussi des sujets beaucoup plus individuels.
Qu’ils soient universels
ou individuels, ils semblent tous avoir une signification, souvent par le biais des symboles.
Ceci n’est pas
sans rappeler les rêves.
Sur de nombreux
points, on peut mettre en parallèle la mythologie et les rêves, le premier étant davantage une psychologie
de groupe, le deuxième une psychologie individuelle.
On peut les rapprocher par leur langage
symbolique, leur signification.
On peut aussi mettre en commun leurs récits fictifs, parfois sans logiques
apparentes.
Il a été prouvé scientifiquement que le rêve est indispensable à la santé (mentale et physique à la fois).
Toujours dans ce parallèle avec les mythes, on peut supposer le mythe essentiel à une société.
Cela
expliquerait que dans chaque société, les mythes soient présents (de même que chaque personne rêve).
Si les similitudes entre tous les mythes ne concernent pas leur contenu comme on vient de le voir, mais
plutôt leur forme (récit fictif et symboles), c’est peut -être à cette forme qu’on doit reconnaître leur fonction
: poser les fondements de la communication (récit fictif) et de la signification (symboles) d’une culture.
Cette théorie est assez largement répandue.
Un célèbre rapprochement entre la mythologie et la
psychologie (le rêve) est le complexe d’OEdipe :
Dans la mythologie grecque, Oedipe est fils de Laïos (roi de Thèbes) et de Jocaste.
L’oracle de Delphes
ayant prédit qu’il tuerait son père et épouserait sa mère, l’enfant est abandonné à sa naissance par ses
parents.
Recueilli et élevé par Polybos, roi de Corinthe, il apprend qu’il n’est
qu’un enfant adopté et va consulter l’oracle de Delphes, qui lui révèle la terrible vérité.
Effrayé, il fuit
Corinthe.
Sur la route, il se querelle avec un étranger qui conduit une charette, qui n’est autre que Laïos
déguisé en vieillard, et le tue.
Aux portes de Thèbes, il affronte le Sphinx et résout sa célèbre énigme, ce
qui provoque la mort du Sphinx; comme Créon offrait alors la couronne de Thèbes et la main de Jocaste
au vainqueur du monstre, il est proclamé roi (en grec tyran) de Thèbes et épouse sa propre mère.
Mais le
couple découvre la vérité: Jocaste se pend; Œdipe se crève les yeux et part en exil, accompagné de sa.
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