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Si Dieu n’existait pas tout serait-il permis ?

Publié le 05/05/2013

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Si Dieu n’existait pas tout serait-il permis ?  Dieu est le créateur de ce monde et de tous les hommes, c'est un être tout puissant, un être transcendant. Il a fixé les règles de la conduite des hommes ainsi que les punitions pour ceux qui ne respecteraient pas ces règles mais aussi des récompenses pour d’autres. Dieu fixe donc la conduite de l’homme dans l’espoir de récompense ou la crainte d’un châtiment. Mais si Dieu n’existait pas les hommes n’aurait pas alors d’espoir de récompense ou de crainte de châtiment, selon quelles règles agiraient-ils alors ? Les hommes agiraient-ils alors sans aucune limite pour satisfaire leurs désirs égoïstes ? On peut se demander si les hommes admettent d’autres limites que celles de la parole de Dieu comme par exemple des limites morales, juridiques ou tout simplement physiques ? Il y a-t-il des limites plus sérieuses que Dieu que l’homme doit respecter dans n’importe quelle situation ? Dieu admet une grande autorité sur les hommes mais n’y a-t-il autre chose que Dieu qui aurait une influence sur les hommes? I. Si Dieu n’existait pas tout semblerait être permis  1. Dieu a établi des règles qui sont vraies en tout temps et tout lieu qui ne varient jamais et qui sont inscrits dans une Bible alors que la loi varie tout le te...

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« 3.

Seul Dieu a un réel pouvoir sur nous car il est responsable de notre destin, seul lui peut nous juger.

On ne peut pas échapper à la punition de Dieu.

Mais les punitions par la loi sont assez faciles à éviter (grâce à l'argent, au pouvoir, fuite...)   4.

Si il n'y a plus de Dieu il n'y a plus de châtiment ou de récompense donc a quoi cela sert de faire des bonnes actions ?   5.

L'homme est libre si Dieu n'existait pas : Sartre dit : « "Dostoïevski avait écrit : "Si Dieu n'existait pas, tout serait permis." C'est là le point de départ de l'existentialisme.

En effet, tout est permis si Dieu n'existe pas, et par conséquent l'homme est délaissé, parce qu'il ne trouve ni en lui, ni hors de lui une possibilité de s'accrocher.

Il ne trouve d'abord pas d'excuses.

Si, en effet, l'existence précède l'essence, on ne pourra jamais expliquer par référence à une nature humaine donnée et figée ; autrement dit, pas de déterminisme, l'homme est libre, l'homme est liberté.

Si, d'autre part, Dieu n'existe pas, nous ne trouvons pas en face de nous des valeurs ou des ordres qui légitimeront notre conduite.

Ainsi, nous n'avons ni dernière nous, ni devant nous, dans le domaine numineux des valeurs, des justifications ou des excuses.

Nous sommes seuls, sans excuses. C'est ce que j'exprimerai en disant que l'homme est condamné à être libre.

Condamné, parce qu'il ne s'est pas créé lui-même, et par ailleurs cependant libre, parce qu'une fois jeté dans le monde, il est responsable de tout ce qu'il fait".     II.

Mais il existe tout de même des limites à nos actions   Mini-Introduction : nous vivons dans une société très complexifiée ou l'ordre doit régner avant tout et c'est pour cela qu'il existe une loi universelle valable pour tous (la Bible n'est pas universelle car on n'est pas obligé d'être croyants).

Même si Dieu n'existe pas certaines institutions doivent assurer l'ordre et la paix dans la. »

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