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Sergei Mikhailovich Eisenstein

Publié le 22/02/2012

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eisenstein
1898-1948 Eisenstein est l'un de ces créatifs qui ont su concilier la recherche artistique et l'innovation esthétique avec un souffle révolutionnaire. Encouragé par des dirigeants qui accordent leur confiance à ceux qui veulent se rapprocher de la Révolution, il a profité de l'engouement pour le cinéma Lénine n'avait-il pas déclaré que "de tous les arts, l'art cinématographique est pour nous le plus important" ? pour délivrer un message idéologique conforme aux souhaits du pouvoir communiste. Sa carrière suit de près l'histoire de son pays. Né à Riga, Eisenstein apprend le métier d'ingénieur et étudie l'architecture à l'école des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, où il assiste aux révolutions de Février et Octobre 1917. Favorable à la révolution bolchevique, il s'engage l'année suivante dans l'Armée rouge et durant toute la guerre civile russe, il s'initie à la conception théâtrale dans une troupe ambulante qui parcourt le front. Après 1920, Eisenstein travaille dans les théâtres expérimentaux de Moscou et met en scène des spectacles pour le Proletkult, premier théâtre ouvrier et "creuset du nouvel art socialiste". A cette époque, il fait représenter le scénario Les Masques à Gaz dans un atelier de l'usine chimique de Moscou. En 1923, il profite de la mise en scène d'une pièce d'Ostrovsky, Un sage trouve toujours plus sage que soi, pour mettre en application sa théorie du montage des attractions. Son but : remplacer le théâtre traditionnel et "narratif" par une nouvelle forme de spectacle intégrant des "attractions" (insertion d'un petit film, entrée de clowns, danses, acrobaties…) dont le montage, en apparence arbitraire, répond en réalité à un seul mobile thématique inspiré du texte de l'auteur. Eisenstein incorpore dans la production un bref interlude filmé, une idée que Welles utilisera dans les années 30.
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« Serge Mikhaïlovitch Eisenstein est considéré par l'ensemble quasi unanime des historiens du cinéma comme l'auteurdu meilleur film du monde, Le Cuirassé Potemkine.

Dès 1918 Eisenstein s'est engagé dans l'Armée rouge, dans lecombat pour l'instauration du socialisme qui suit la révolution d'Octobre 1917.

Son engagement révolutionnaire restele même jusqu'à sa mort en 1948.

Le cinéma d'Eisenstein est donc un combat.

L'absolue maîtrise dont témoignechaque plan du Cuirassé Potemkine, dont l'invention se renouvelle de séquence en séquence, lui permet de s'affirmerdès 1925 comme le premier des cinéastes soviétiques.

Il dispose donc de tous les moyens pour réaliser L'Ancien etLe Nouveau, pour lequel il travaille pendant quatre ans et dont le titre définitif devient La Ligne générale.

L'historiendu cinéma, Georges Sadoul, salue dans ce film l'association de “ la perfection du montage et du cadrage ” avec des“ préoccupations plastiques plus accentuées : la recherche du leitmotiv, la conjugaison des formes, un contrepointd'images, d'amples métaphores.

”.

Eisenstein interrompt la réalisation de ce film pour réaliser un autre de ses chefs-d'œuvre, Octobre.

En 1930 il part pour les États-Unis.

Il n'y tourne aucun film.

Mais a l'opportunité de partir pour leMexique pour y réaliser Que Viva Mexico !.

De retour en Union soviétique il affronte une nouvelle déception.

CommeQue Viva Mexico ! n'a jamais pu être achevé, en raison de différends entre Eisenstein et son mécène, Le Pré deBesjine qu'il entreprend n'est pas mené à son terme.

Cette déception conduit Eisenstein à enseigner et à continuerune œuvre de théoricien.

L'amour qu'il dit porter au peuple russe le conduit cependant à réaliser encore deux films,Alexandre Nevsky en 1938, Ivan le Terrible en 1941 et en 1946 pour la seconde partie.

L'un et l'autre film sont unaboutissement de beauté plastique incomparable.. »

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