Séquence 3 : l’état et la justice
Publié le 18/10/2022
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«
Séquence 3 : l’état et la justice
L’ancien président de la république François Mitterrand à déclarer à TF1,
« l’état est nécessaire mais chaque fois que l’on peut s’en passer moi je
préfère », ce désaveu de l’état par un chef d’état et non seulement
curieux mais surtout il posse un problème celui de la définition de l’état et
de sa finalité.
Afin de répondre à ce problème définissons les thermes le
mot Etat provient du latin stare « se tenir » et de status « attitude », qui a
donné Etat au sens structure de gouvernement et nation.
Aujourd’hui la
langue française distingue soigneusement l’état (stade/moment/ condition
etc…) de l’Etat qui est la structure gouvernementale.
Les hommes d’états
sont sans doute une pars importante de l’Etat mais ils ne sont pas l’Etat.
Il
signifie la manière d’être des hommes en société, on peut le qualifier
d’instrument dont le garant politique de la cohésion des sociétés
modernes et contemporaine.
Malgré tout il ne permet de distinguer l’Etat
de la société elle-même.
Du latin socius, « compagnon » (société), la
société s’oppose à l’individu isolé et désigne un groupe organisé
d’individus.
La société humaine se distingue en philosophie politique, l’état
est l’instance de ses citoyens, il est le gouvernement.
Ainsi à travers
l’histoire l’Etat est la forme qu’a pris l’instance politique quand les sociétés
son devenue de plus en plus vastes, et plus complexe que ne l’ont était
les cités antiques.
On trouve un bon point de départ avec la définition de
Kant : « un état est la réunion d’une multiplicité d’hommes sous des lois
juridiques », ce n’est qu’au 17ème siècle que le mot société prend le sens
actuel d’un groupe humain dans lequel chaque individu se développe en
subissant les règles et en subissant els aides de ce milieu dans lequel il
évolue.
La société a un sens péjoratif elle oblige, contraint, conditionne on
la confond avec l’environnement social, les mœurs, les habitudes les
mentalités, les coutumes, les modes ce qu’on appelés les phénomes de
société.
L’Etat est donc la structure qui permet d’apporter la liberté et la
justice à la société.
Hegel représente l’Etat comme la plus haute des
institutions, selon lui l’Etat permet de réaliser le plus haut degré de la
liberté, il est « dieu sur terre », cela laisse déduire que l’Etat est le garant
de la justice et liberté de ses citoyens.
Pourtant qu’est-ce que la justice ?
pour répondre à cette question, on s’aperçoit que la 1ère expérience de la
justice se fait par l’injustice.
Ainsi il semble que n’ont ne puisse parler
d’injustice ou de justice hors des actions humaines.
Il n’est même pas
exagéré de dire que c’est par le sentiment d’injustice que s’éveille une
conscience morale.
C’est-à-dire porter sur ce qui existe un jugement de
valeur.
Ce de cette réflexion spontanée que né la question du juste, sur
quel critère se fonde le juste ? = justice (que convention strictement
humaine ?).
Dans la justice on voit parfois de l’injustice dans l’institution
même.
Que l’injustice nous indigne montre que la justice est d’abord une
évidence.
La justice se définit par l’égalité, (déesse grec = Thémis), _____
cours manquant ______.
Qu’est-ce qu’une égalité juste ? est une question se pose alors : est-ce
que l’Etat est la seul instance légitime pour garder la justice entre les
citoyens et leur liberté ? Dans l’antiquité grec la représentation idéalisée
que l’on avait de la démocratie était une assemblée de citoyens qui se
réunissait sur l’Agora pour y débattre des institutions.
L’agora symbolise la
démocratie.
Ces institutions on la forme de l’administration politique tel
que nous la connaissons dans l’Etat.
On peut toute fois questionné les
différentes dispositive possible de souveraineté, et s’interroger sur le
meilleur type de souverain possible (monarchie, oligarchie, polyarchie).
Si
dans les sociétés primitives la communiqué ou la société pouvais être
l’auteur et la gardienne des règles qui s’appliqué à elle-même (juge/parti),
une fois la naissance de l’état on assiste à l’avènement d’un organe du
pouvoir politique distinct de la société qui joue le rôle d’arbitre dans les
conflits qui traversent la société.
La société civile n’est que contrat.
L’Etat
a pour rôle de limité les conflits, de les résoudre mais aussi de les
dépassés.
L’Etat est par conséquent cette instrument qui permet à l’ordre
social de se perpétuer en usant, lorsque cela est nécessaire, de la force.
A
partir de ce constat on peut en donner la définition suivante : l’Etat c’est
l’autorité politique souveraine considéré comme une personne juridique et
à laquelle est soumis un groupe humain.
Ce monstre froid comme l’appelé
Nietzsche, qui voyait en l’Etat une structure d’oppression émanent de
l’aliénation des volontés.
Vénéré d’un côté abhorré de l’autre, on peut se
demander s’il y a trop ou pas assez d’Etat.
I.
l’Etat garanti-t-il la justice ?
1.
l’Etat est-il naturel ?
a.
la cité garantie l’harmonie entre les hommes.
Est-ce que l’Etat est naturel ? les premières philosophie politique se
développe dans l’antiquité grec.
Dès la cité grecque antique, on trouve les
doctrines de Platon et d’Aristote (La république de Platon= idéaliste, les
politiques de Aristote= matérialiste).
Dans son ouvrage la République,
Platon reconduit la politique à la justice.
Dans son ouvrage politique Platon
essaye de reconduire la politique à la justice en la désignant à la fois
comme l’harmonie de la cité et de l’âme.
Proposant une philosophie
idéaliste de l’Etat car il ne s’intéresse guère aux cité concrète qui sont
étrangère à la science et son gouverner par des hommes ne pratiquant
pas la philosophie.
Platon dessine la figure du philosophe roi, il fait de la
politique la république idéale : à la fois la science parfaite et la véritable
sagesse.
Afin de définir l’essence de la justice politique, Platon s’appuie
sur la jeunesse dont éléments premiers consiste en un individu qui ne se
suivit jamais à lui-même et dont les structures de la vie en commun sont
conditionnées par le besoin.
La cité est alors séparée par division et
capacité de travail.
Mais avec la multiplication des activités et des
apparitions du luxe la cité ne peut plus se suffire à elle-même et elle doit
partir guerroyer.
D’où la classe des gardiens qui s’ajoute à celle des
producteurs.
Les gardiens possèdent des qualités contraires : extrême
ardeur envers les ennemis, extrême mansuétude (gentil) envers les amis.
Et puis les dirigeants.
Les dirigeants disposent d’un naturel philosophe
chez Platon, ils sont recrutés parmi l’élite de la jeunesse.
Pour Platon la
cité n’est vraiment juste que gouverner par les philosophes ainsi former.
Avec les grecs ont insiste à l’invention d’une cité où l’étude du tout afin de
prendre la mesure d’un seul coup de ce qui est et de ce qui doit être,
contrairement à nos institutions modernes les bonnes institutions dans
l’antiquité son donc celle qui ne dénature pas la nature la « phusis ».
Toujours dans la république de Platon il n’existe dans les lois
fondamentales qu’une seule constitution et s’est-elle qui établie la cité
stable et juste.
Sur le plan individuel et collectif la justice est cette vertu
qui préside à l’agencement harmonieux des différentes parties de l’âme :
raison, force et désirs, et de leurs formes respectives d’excellence :
sagesse, courage et tempérance.
L’excellence morale se résume aux :
biens, beau et vrai.
En suivant l’idée de Socrate rapporté par Platon nous
devons comprendre que le droit-moral-politique (bien-beau-vrai), forme
un tout incarné dans la cité qui elle-même forme un tout.
Pas de politique
possible sans l’excellence morale.
Si l’on prend la cité comme une unité.
Cette unité n’est pas seulement individuelle mais aussi collectivement si
l’on conduit sa vie sagement or c’est précisément ce point qui fait dire à
Socrates lors de son procès qui l’est l’un des rares athéniens pour ne pas
dire le seul qui fait de la politique.
Il dit cela car trop souvent explique-t-il
les athéniens sont oublieux de cette harmonie politique, comme ils
ignorent qui assigne à chacun une place et en même temps à la justice
pour forme, les athéniens agissent dans....
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