Sens et portée générale de cette idée de Descartes « C'est une plus grande perfection de connaître que de douter. » ?
Publié le 14/06/2009
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Ce sujet comporte : une interprétation historique: un commentaire d'ordre théorique pour en tirer la signification générale. D'abord, fixer le sens des mots : perfection, qui pour Descartes traduit l'idée d'un achèvement, ou réalisation (per-ficere); connaître, qui ne signifie pas seulement l'acte de préhension intellectuelle, mais sous-entend la valeur effective d'un savoir. Remarquer le moment où la formule est écrite par Descartes (Discours, 4e partie, 4e paragraphe) : ce qui en donne la portée, et introduira très exactement le sujet.
Plan. — Descartes sort du doute en posant comme première vérité le Cogito, et, ayant tiré de là l'essence du sujet pensant, il fait retour sur la méthode qu'il vient de suivre pour mettre en évidence combien l'affirmation dépasse par sa valeur l'indécision d'où elle est sortie : « C'est une plus grande perfection de connaître que de douter. « Comment comprendre cette idée ? Quelle en est la portée ?
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- PODCAST: «Il n'y a que la seule volonté, que j'expérimente en moi être si grande que je ne conçois pas l'idée d'aucune autre plus ample et plus étendue : en sorteque c'est elle principalement qui me fait connaître que je porte l'image et la ressemblance de Dieu. » Descartes, Méditations métaphysiques (1641).
- Est-ce une plus grande perfection de connaître que de douter ?
- Quel est le sens, ou la portée, et quelles sont les limites des affirmations suivantes de Cl. Bernard : « Nous pouvons suivre notre sentiment et notre idée, donner carrière à notre imagination, pourvu que toutes nos idées ne soient que des prétextes à instituer des expériences nouvelles qui puissent nous fournir des faits probants, ou inattendus et féconds » ?
- Descartes: Est-il nécessaire de douter pour connaître ?
- DESCARTES: «Il n'y a que la seule volonté, que j'expérimente en moi être si grande que je ne conçois pas l'idée d'aucune autre plus ample et plus étendue...»