Selon un écrivain contemporain : "C'est le paysage qu'on a aimé dans son enfance qui parle la vraie langue du coeur, et quel qu'il soit, il est toujours le plus beau." Si vous sentez la vérité de cette observation, vous la développerez en faisant appel à votre expérience personnelle et à des exemples susceptibles de l'illustrer. ?
Publié le 16/06/2009
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INTRODUCTION. - Le paysage de mon enfance, c'est une campagne de l'Ouest, sans prétention, inconnue des touristes, au sud de la Loire, entre la mer et un lac qu'il vaudrait mieux appeler marécage. Je n'y suis pas né, mais c'est le pays de ma mère, et tout jeune, j'y suis allé pendant les vacances. Ce n'est que bien plus tard que je me suis aperçu que c'est là que j'ai appris à aimer la nature, les arbres, les oiseaux et les animaux domestiques. Est-il vrai, comme le dit un écrivain contemporain — serait-ce Mauriac P — que seul ce paysage parlera la vraie langue du coeur et qu'il sera toujours le plus beau ? I. — LE PAYSAGE DE L'ENFANCE PARLE LA LANGUE DU CŒUR. Mais d'abord, qu'est-ce que parler la langue du coeur ? C'est sans doute toucher mon coeur, s'harmoniser avec ma sensibilité propre. Pourquoi le paysage aimé dans mon enfance s'accorde-t-il ainsi avec mon coeur ?
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- Gandhi écrivait : «Il faut un minimum de bien-être et - de confort; mais passé cette limite, ce qui devait nous aider devient source de gêne. Vouloir créer un nombre illimité de besoins pour avoir ensuite à les satisfaire n'est que poursuite du vent. Ce faux idéal n'est qu'un traquenard. » Pensez-vous comme Gandhi que maîtriser ses besoins peut conduire au bonheur? Vous illustrerez votre réflexion, en vous appuyant sur des exemples précis tirés de votre expérience personnelle, de vos
- Évoquant le romancier qui par son art soumet l'esprit et l'imagination de son lecteur, Marcel Proust écrivait : « Par lui nous sommes le véritable Protée qui revêt successivement toutes les formes de la vie. A les échanger ainsi les unes contre les autres, nous sentons que pour notre être, devenu si agile et si fort, elles ne sont qu'un jeu, un masque lamentable ou plaisant, mais qui n'a rien de bien réel. Notre infortune ou notre fortune cesse pour un instant de nous tyranniser, nous
- En faisant appel à votre expérience de lecteur, vous apprécierez cette opinion de Robert Escarpit, écrivain contemporain : « On emploie fréquemment le terme de « littérature d'évasion » sans peut-être avoir toujours une idée très claire de ce qu'il signifie. La nuance de mépris ou de défi qu'on y met le plus souvent est assez arbitraire. Toute lecture, en réalité, est d'abord une évasion. Mais il y a mille façons de s'évader et l'essentiel est de savoir de quoi et vers quoi on s'évade.
- Au cours d'un récent entretien, un journaliste faisait remarquer à Henri Troyat: « Depuis vos débuts en littérature, vous n'avez participé à aucun des grands débats idéologiques ou politiques qui ont pu agiter nombre d'écrivains et d'intellectuels français. » Le romancier lui a répondu: « C'est exact. Je ne m'occupe pas de politique. Je ne m'en désintéresse pas, c'est impossible dans le monde contemporain, mais je ne suis pas un animal politique. Je suis un conteur ou un narrateur, com
- André Gide s'adresse ainsi à un jeune homme : « Ne cherche pas à remanger ce qu'ont digéré tes ancêtres. Vois s'envoler les grains ailés du platane et du sycomore, comme s'ils comprenaient que l'ombre paternelle ne leur promet qu'étiolement et qu'atrophie ... sache comprendre et t'éloigner le plus possible du passé. » Par ailleurs Renan a écrit : « Tous les siècles d'une nation sont les feuillets d'un même livre. Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un res