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Se sentir libre, est-ce l'être réellement ?

Publié le 19/09/2012

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C'est pourquoi l'illusion n'a pas de sens : on ne peut pas séparer ce que j'ai voulu faire (l'intention de mon acte), et ce que j'ai réellement fait. Sartre rejette catégoriquement la possibilité d'un inconscient qui me ferait agir à mon insu. Je ne suis le jouet d'aucune force. Il y a ceux qui assument complètement leur responsabilité, et ceux qui se cherchent et se trouvent des alibis....

« • Organisation du plan • La liberté ne serait-elle qu'une illusion? Avoir conscience de ma liberté, c'est posséder une connaissance, une maîtrise.

Tout cela ne serait­ il qu'un leurre ? De quoi, de qui, suis-je le jouet ? • Mais cette conscience d'être libre, même si elle est illusoire, ne produit­ elle pas des effets concrets ? • La liberté n'est jamais une chose que l'on possède ou que l'on nepos­ sède pas, qu'elle soit illusoire ou réelle.

La liberté est une exigence.

CORRIGÉ [Dissertation rédigée] [Introduction] Descartes définissait la conscience par la pensée.

Elle apparaît comme la spécificité humaine de l'homme capable de faire retour sur soi, capable de réfléchir et de se sentir libre.

Mais avoir conscience que je suis libre, est-ce l'être vraiment ? Ce sentiment intime produit-il des effets concrets qui me permettent d'affirmer que je ne suis pas le jouet d'une illusion ? [1 -L'illusion de la conscience d'être libre] L'illusion est le produit de nos désirs, affirme Freud.

On croit ce que l'on souhaite.

L'originalité de l'illusion, c'est qu'elle survit à la réfutation, contrairement à l'erreur qui disparaît lorsqu'on la réfute.

La rationalité n'a aucune prise sur l'illusion.

Freud, observant les comportements humains, découvre une force obscure qui agit à l'insu de l'individu qui croit agir librement : l'inconscient.

L'une des principales illusions des hommes est la croyance religieuse: la peur de la mort, de l'anéantissement, est à l'ori­ gine de ce désir d'être éternel que nous promettent les religions.

L'illusion est inhérente à l'homme, comme une racine indéracinable.

Se croire libre dans ce monde est une illusion, explique Platon dans l'allégorie de la caverne (La République, Livre VII).

Selon Platon, les hommes naissent, vivent et meurent dans l'illusion, sans le savoir.

Enchaî­ nés dans une caverne obscure -notre monde sensible -ils ne voient que des ombres qu'ils prennent pour le monde réel.

Mais la réalité est ailleurs, hors de la caverne, dans le monde intelligible où règne l'Idée du bien.

Parfois, un philosophe, parvenu à la contemplation de cette Idée du bien, redescend dans la caverne pour délivrer un prisonnier et lui faire découvrir la vraie réalité.

Le prisonnier refuse violemment, convaincu que son monde est le seul vrai et qu'il n'est pas enchaîné mais libre.. »

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