• Se poser la question de savoir si la nature fait bien les choses, c'est se demander s'il faut rester naturel, ou si, au contraire, il faut dépasser le donné, et pour quelles raisons.
Publié le 11/09/2014
Extrait du document
Mais la nature est alors, soit divinisée, soit l'oeuvre du divin. «Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes «, écrit Leibniz, c'est-à-dire que Dieu a offert aux hommes la meilleure combinaison possible. En quête d'une combinatoire universelle qui permettrait de calculer toutes les vérités, Leibniz insiste sur les principes de la connaissance, principes virtuellement innés dans notre esprit. Cette « harmonie préétablie « montre que le monde est le résultat d'un calcul divin, le meilleur possible. Là encore, la nature fait bien les choses. Tout comme ce « bon sens « dont parle Descartes, et qui est « la chose du monde la mieux partagée «.
«
production artificielle, alors que la nature est par essence ce qui est
naturel, inné, donc ce qui s'oppose à l'artificiel, à l'acquis.
• Le sujet associe plusieurs termes qui ne semblent pas aller de soi:
nature
et faire, naturel et artificiel, en y ajoutant même une connota
tion morale : bien.
• Problématique
• Se poser la question de savoir si la nature fait bien les choses, c'est se
demander s'il faut rester naturel,
ou si, au contraire, il faut dépasser le
donné,
et pour quelles raisons.
• Organisation du plan
• On peut penser que la nature va vers un but, qu'elle a une finalité.
En
ce sens, elle fait tout ce qu'il faut pour atteindre ce but.
•Mais si la nature fait bien les choses, la suivre c'est suivre tout ce qui
est naturel.
L'homme n'est-il
qu'un être naturel?
• L'homme se développe à partir du moment où il rompt avec le naturel.
CORRIGÉ
[Dissertation rédigée]
[Introduction]
Faire bien les choses, c'est, d'après le dictionnaire Le Robert, tra
vailler consciencieusement, traiter avec largesse, ne pas faire les choses
à moitié.
Il semble curieux de se poser la question à propos de la nature.
Cette question se pose
en général lorsqu'il s'agit d'un individ~ qui a
accompli scrupuleusement la tâche qu'il avait
à exécuter.
Il a techni
quement fait ce qu'il fallait faire, mais en plus avec la conscience de
bien faire.
Que signifie cette expression qui interroge le «bien faire»
de la nature? Que produit la nature qui nous donne satisfaction?
Pouvons-nous nous contenter de ce que réalise la nature ?
[I.
cc La nature ne fait rien en vain»]
La nature est un terme polysémique.
Dans !'Antiquité, la nature
était la
phusis, et signifiait le principe directeur du développement d'un
être ou de l'ensemble des êtres, le monde naturel, physique en quelque
sorte.
Est de l'ordre de la nature tout ce qui est inné, spontané,
et dans
ce cas, la nature s'oppose à la culture.
D'un point de vue moral, suivre.
»
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