Se nourrir est-il une affaire personnelle ?
Publié le 19/08/2012
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Nos habitudes alimentaire sont-elles le produit d’un choix personnel ou d’un conditionnement au sein d’une société et donc inextricablement liées à celle-ci ? Nous traiterons ce sujet en analysant les aspects sociaux, économiques et culturels de l’alimentation avant d’examiner sa dimension individuelle qui serait donc limitée. Notre alimentation repose sur un paradoxe : nous croyons que manger est une affaire individuelle alors qu’elle ne l’a jamais été. Sa relation directe avec l’organisation rurale ou urbaine d’une société donnée traduit le développement économique de celle-ci et son organisation. De plus, elle reflète également d’une certaine façon la place de chacun dans l’échelle sociale. Faisant partie de la consommation, l’alimentation est l’action d’utiliser tant des biens que des services pour satisfaire un besoin, celui de se nourrir. De l’autre côté, se nourrir détermine des habitudes qui forment un style de vie à une période historique précise et d’un groupe social à travers lesquelles l’individu peut s’identifier ou non. Nous pouvons nous référer aux « goûts distingués « des classes supérieures par opposition aux « goûts vulgaires « des classes populaires.
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