Sciences & Techniques: Pluton
Publié le 22/02/2012
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Cette fois, c'était la dernière. Avec la découverte de Pluton, en février 1930, on avait atteint les limites du système solaire. Comme Neptune un siècle plus tôt, les théoriciens l'attendaient : elle seule pouvait expliquer certaines caractéristiques de l'orbite neptunienne. Lorsqu'ils la virent pour la première fois en photographie, ils constatèrent qu'elle était peu lumineuse et de petite taille. Pas de quoi fouetter un chat. Et pourtant... Pourtant, elle ne manque pas de singularités.
Cela commence par son orbite, inclinée de 17 degrés sur le plan de l'écliptique et fortement excentrique. Il lui faut 249 ans pour la parcourir. A son aphélie, elle est à quelque 50 Unités astronomiques du Soleil, à son périhélie, plus proche de lui que Neptune. C'est ce qui se passe depuis 1979 et encore pour trois ans. Après, elle retournera vers ses bouts du monde, à environ sept milliards de kilomètres de la Terre. On pense aujourd'hui que, par sa taille, sa surface et sa densité, elle ressemble au principal satellite de Neptune, Triton. On va jusqu'à imaginer pour l'une et l'autre la même identité : deux planétoïdes rescapés des débuts du système solaire, dont l'un, Triton, capturé par Neptune, aurait changé d'orbite. En restant à sa place, l'autre aura, quoiqu'il en soit, protégé ses secrets. A ce jour, tout ce qu'on connaît de Pluton, jamais survolée par une sonde spatiale, vient d'observations terrestres.
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