Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation: « la satisfaction cesse le désir et par conséquent la jouissance aussi »

Le désir devient là un élément positif qui incite l’homme à créer, à agir, à modifier le monde et lui-même. L’homme part d’une situation insatisfaisante et tente par ses actes à aboutir à une situation plus satisfaisante. Cependant, Schopenhauer pense alors que le bonheur n’est pas accessible en tant que totale satisfaction, et ne dure pas en permanence. Des évènements et des parsème l’Existence de l’homme et fragilisent voire même détruisent l’état de Bonheur. Cela le rend donc quasiment inaccessible, selon Schopenhauer puisqu’il pense qu’il y a également des obstacles partout, parsemés dans la vie des Hommes. Toutes fois, ce qui renforce l’acquisition de cette notion de Bonheur, c’est le désir créateur, le désir de découvrir. C’est de tels désirs, qui font que l’homme arrive à s’exprimer une puissance d’être qui aboutit à un état de bonheur. Ce sont ces périodes douloureuses de manque, de privation, qui font que l’homme apprécie les périodes de Bonheur. De plus, Schopenhauer pense que dans le désir, la seule chose positive et durable est la douleur. On peut même aller jusqu’à dire que c’est quand la douleur revient, que l’Homme se rend compte du plaisir, qu’il à ressentit, que la satisfaction et donc le bonheur était présent.