Sartre : L'existentialisme est un humanisme: « Il déclare que si Dieu n'existe pas » (commentaire)

« Puis l'auteur essaye de donner une définition plus précise de ce qu'il veut dire par « l'essence précède l'existence ».

« cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde, et qu'il se définit après ». Par cette phrase l'auteur résume l'évolution de l'h omme en quatre phases distinct.

Il veut dire tout d'abord que l'Homme « e xiste », c'est à dire que l'Homme vient au monde, qu'il naît.

Puis dans un de uxième temps il « se rencontre », cela peut être assimilé la phase d'app rentissage de l'homme, c'est à dire la période pendant laquelle l'homme se découvre, apprend à marcher … Et après cela l'Homme « surgit dans le mo nde ».

Surgir vient du latin « surgere » qui signifie « s’élever » et qui a pour définition « s'élever », « apparaître brusquement ».

Et enfin après c'est trois étapes l'homme se définit. Ce que l'auteur veut nous dire par la, c'est que l' homme n'a pas de nature puisqu'au début, « il n'est pas définissable » car « il n'est d'abord rien ».

« Il ne sera qu'ensuite », car c'est grâce aux années qui passent que l'Homme va se définir, il va acquérir une expérienc e.

De plus l'auteur semble associer la négation de l'essence humaine à celle de l'existence de Dieu.

En effet l'existentialisme nie l'existence de Dieu car il déclare que l'essence de l'homme n'est pas quelque chose qui es t prédéfinit mais qui s'acquière au fil de l'évolution de cet homme.

Par conséquent nous pouvons dire que l'Homme est d'une certaine façon libre dès l'existence, c'est à dire dès qu'il vient au monde. D'ailleurs, l'auteur semble vouloir insister sur le faite que l'homme est libre par cette phrase : « L'homme est non seul ement tel qui se conçoit, mais tel qu'il se veut, et comme il se conçoit aprè s l'existence, comme il se veut après cet élan vers l'existence, l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait ».

Par cette phrase, l'auteur veut nous fai re comprendre que c'est l'homme qui est responsable de ce qu'il est, ou de ce qu'il va devenir, par conséquent il est important qu'il fasse attention a u sens qu'il veut donner à son existence, sinon elle n'aura aucun sens.

L'aute ur emploi ici le verbe « vouloir » car pour vouloir quelque chose, il faut avoir de la volonté, car « la vie de l'homme dépend de sa volonté, sans volo nté elle serait abandonnée au hasard » (Confucius).

L'auteur essaye de comparé « l'homme » à « la pierr e » ou à la « table » en se posant la question suivante : « Mai s que voulons nous dire par là, sinon que l'homme a une plus grande dignité que la pierre ou que la table ».

Il se pose donc une question importe : Qu' est ce qui différencie l'homme de l'objet ? Le propre pour un objet c'est d'être ce qu'il est, tandis que comme l'a dit Jean Paul Sartre « l'homme n'est pas ce qu'il est, il est ce qu'il n'est pas », car l'homme est en auto-création continue, en continuel évolution.

Et cette évolution est caractérisé par l es actes du sujet qui. »