Sartre
Publié le 17/01/2013
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«
2 Les humeurs dans « La Nausée » de Sartre
Nous allons à nouveau travailler par paragraphe, le but de cette partie du cours est de trouver l'humeur de
chacun des paragraphes.
2.a Paragraphe 1
L'humeur de ce texte est la peur, l'inquiétude face à ce que représente l'arbre.
Mélissa ajoute que c'est
l'illumination.
Mme Torrent questionne alors la classe ; elle demande si une illumination est une humeur.
La
réponse est non.
Une illumination a un avant, et un après.
S'il n'y a pas de changement, il n'y a pas
d'expérience du réel.
2.b Paragraphe 3
Passons au paragraphe trois car nous ne trouvons pas vraiment d'humeur pour le paragraphe deux.
L'humeur
de ce troisième paragraphe est l'angoisse.
La classe est questionnée ensuite sur la différence entre la peur et
l'angoisse.
Mme Torrent explique que la peur c'est avoir peur d'un truc, avoir peur de quelque chose...
La peur
est un sentiment ou une émotion plus faible que l'angoisse qui lui se définit comme un manque de repères.
Dans ce paragraphe, l'humeur est l'angoisse car ici tout ce confond, il y a un manque de repères.
2.c Paragraphe 4
« Le marronnier se pressait contre mes yeux » : Alexis relève que c'est une personnification.
L'auteur parle de
rouille sur les arbres, c'est une métaphore pour parler de la mousse.
L'auteur fait ce genre de métaphores
plusieurs fois, cela illustre que tout se mêle.
Le sens de l'ouïe est toujours présent.
« [...] Comme ces femmes
lasses qui s'abandonnent au rire et disent : « C'est bon de rire » d'une voix mouillé. » Mme Torrent relève cette
phrase et demande si ce rire est joyeux.
Emilie dit que peut-être que ces femmes ont pleuré avant de rire.
Ce
rire a quelque chose d'incontrôlable.
Mme Torrent nous demande d'imaginer ces femmes alanguies.
Elle les
imagine comme « égarées d'un asile psychiatrique des années trente.
« Dans un autre monde, [...] les airs de
musique gardent leurs lignes pures et rigides. » Alexis dit que ces notes de musique sont dans un monde
encore ordonné, où tout n'est pas mêlé.
L'auteur a fait un pas de côté.
Une réflexion commence, avec du recul.
Sartre dit qu'il existe un monde qui échappe à cette « mélasse ».
Mais un monde continue d'exister : le monde
des mathématiques, de la musique.
Mathilde dit que c'est le monde où les choses sont ordonnées, Mme Torrent.
»
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