Saint Thomas d’aquin: différence entre l’intérêt individuel et l’intérêt de la collectivité.
Publié le 04/01/2020
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Dégagez l’intérêt philosophique de ce texte en procédant à son étude ordonnée.
Si donc il est naturel à l’homme de vivre en société, il est nécessaire aussi qu’il y ait un principe recteur1 de la multitude. En effet, les hommes sont nombreux. Chacun cherche ce qui lui convient. Il s’ensuit que la multitude se disperserait dans un pur divers, s’il n’y avait quelqu’un qui ait le souci du bien de tous. De même, le corps humain, ou celui de tout animal, périrait sans une force directrice qui pourvoit au bien commun de tous les membres. C’est ce que Salomon 2 constatait : là où il n’y a plus de chef, le peuple se disperse. Cette nécessité se comprend facilement. Il n’y a pas en effet identité entre ce qui est propre à chacun et ce qui est commun à tous. Le singulier divise ce que l’universel unit. Or à des réalités diverses conviennent des principes divers. En plus de ce qui meut chacun à son bien propre, il faudra quelque chose qui assure le bien de tous.
Saint Thomas d’aquin
- pour Rousseau, le bien commun vient de l’action du « législateur » soucieux d’énoncer la « volonté générale » ;
- chez Kant, intériorisation de ce législateur sous l’aspect, en chacun, de la loi morale (qui doit servir de modèle aux relations entre États).
[Conclusion]
Texte dont les soubresauts de l’histoire ne font que confirmer l’actualité.
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