ROUSSEAU: l'homme est naturellement paresseux
Publié le 27/02/2008
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Ce texte nous amène à nous demander si l’homme est fait pour le travail. Rousseau nous dit qu’il est "naturellement paresseux", - et c'est peut - être là l'une des premières caractéristiques de l'humanité : aucune espèce animale ne peut survivre sans consentir des efforts constants pour se maintenir dans son milieu naturel. L'homme reste naturellement au repos et il y prend du plaisir (première phrase). Une fois ce constat établi, Rousseau oppose à cet homme indolent, et qui n’est pas encore dans un état social mais dans un état de nature, un homme agité par des passions sociales qui le poussent sans cesse vers l’avant, au-delà de lui-même (phrases 2 et 3). Enfin, il avance le paradoxe selon lequel l’homme ne consent à travailler que pour mieux contenter sa paresse naturelle (reste du texte).
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- « Vous dites bien qu'il est impossible de faire un Emile :mais pouvez-vous croire que c'ait été mon but, et que le livre qui porte ce titre soit un vrai traité d'éducation ? C'est un ouvrage assez philosophique sur ce principe avancé par l'auteur dans d'autres écrits, que l'homme est naturellement bon. » Vous développerez ce jugement porté par Rousseau lui-même sur son célèbre ouvrage Émile ou De l'Éducation.
- Les hommes sont méchants ; une triste et continuelle expérience dispense de la preuve ; cependant, l'homme est naturellement bon […] ; qu'est-ce donc qui peut l'avoir dépravé à ce point sinon les changements survenus dans sa constitution, les progrès qu'il a faits et les connaissances qu'il a acquises ? > J.-J. Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. Commentez cette citation.
- Le principe fondamental de toute morale […] est que l'homme est un être naturellement bon, aimant la justice et l'ordre ; qu'il n'y a point de perversité originelle dans le coeur humain, et que les premiers mouvement de la nature sont toujours droits […]. Dans cet état [de nature] l'homme ne connaît que lui ; il ne voit opposé ni conforme à celui de personne ; il ne hait ni n'aime rien ; borné au seul instinct physique, [l'homme] est nul, il est bête : c'est ce que j'ai fait voir dans
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