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Rousseau, extrait du chapitre 4, livre 1, Du contrat social.

Publié le 05/05/2013

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Philosophie Explication d'un texte de Jean-Jacques Rousseau, tiré du Contrat Social. Ce texte est tiré du Chapitre 4, livre 1 du Contrat social de Rousseau. Il est important d'avoir à l'esprit le contexte dans lequel Rousseau l'écrit, les faits qu'il a établi dans les chapitres précédents afin de mieux le comprendre.Dans le premier chapitre, chapitre bref, Rousseau annonce le thème sur lequel portera le livre 1 : le contrat liant les peuples à leur souverain.Le chapitre suivant quant à lui, réfute la thèse paternaliste, et refuse de considérer la disposition de la société semblable à celle de la famille.Dans le troisième chapitre, c'est le rapport entre la force et le droit qui est analysé. En effet, Rousseau établit que force ne fait pas droit, c'est en ce contexte que le chapitre 4 est écrit.Puisqu'être libre c'est faire ce que l'on veut pour servir nos intérêts, il peut paraitre envisageable de céder cette liberté, par une convention nous apportant autre chose en retour, tel que la sécurité. Cependant, Rousseau considère qu'un tel contrat ne serait que folie, que ce contrat ne serait pas aussi profitable à une partie qu'à l'autre. En effet, il prétend que la liberté est ce qu'il y a de plus précieux pour l'homme, puisqu'elle est son essence même.Pour ce faire, l'auteur expose dans un premier temps sa thèse, selon laquelle renoncer à sa liberté, implique un dépouillement grave pour l'homme. Il argumente ensuite autour de cette thèse, expliquant que l'homme sans liberté n'est plus être moral, et que ce contrat de servitude est injuste. Dès la première phrase, Rousseau nous indique l'idée principale qu'il défendra au cours de ce texte. « Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme, au droits de l'humanité, même à ses devoirs «.Il est tout d'abord nécessaire de préciser qu'il s'agit ici d'une liberté civile que l'homme abandonnerait, et non une liberté naturelle. Il serait encore maitre de ses capacités physiques mais ses propres acte...
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« Rousseau considère qu’un tel contrat ne serait que folie, que ce contrat   ne serait pas aussi profitable  à une partie qu’ à l’autre. En effet, il pr étend   que la libert é est ce qu’il y a de plus pr écieux pour l’homme, puisqu’elle   est son essence m ême. Pour ce faire, l’auteur expose dans un premier temps sa th èse, selon   laquelle renoncer  à sa libert é, implique un d épouillement grave pour   l’homme. Il argumente ensuite autour de cette th èse, expliquant que   l’homme sans libert é n’est plus  être moral, et que ce contrat  de   servitude est injuste.   D ès la premi ère phrase, Rousseau nous indique l’id ée principale qu’il   d éfendra au cours de ce texte. «   Renoncer  à sa libert é, c’est renoncer  à   sa qualit é d’homme, au droits de l’humanit é, m ême  à ses devoirs   ». Il est tout d’abord n écessaire de pr éciser qu’il s’agit ici d’une libert é civile   que l’homme abandonnerait, et non une libert é naturelle. Il serait encore   maitre de ses capacit és physiques mais ses propres actes ne se feraient   plus en fonction de sa volont é.   Il estime donc que renoncer  à sa libert é est absurde, qu’on ne peut pas   renoncer  à sa libert é car elle est l’essence de l’homme. La libert é dont on   dispose guide nos actes, nos pens ées, elle est la cons équence de notre   vie elle­m ême. En ce sens l’abandonner reviendrait  à an éantir l’ être   moral abandonner sa qualit é d’homme, pour n’ être plus qu’individu, ne   disposant plus de droits fondamentaux, ni m ême de devoirs, n’ étant plus   redevable qu’ à l’égard de son ma ître  à qui l’on  à d éléguer cette libert é.   Le philosophe insiste ensuite sur le caract ère essentiel de cette libert é,   é crivant qu’    «   il n’y a nul d édommagement possible pour quiconque   renonce  à tout.

  ».Le philosophe d émontre donc que rien ne vaut sa   libert é et qu’il serait folie de l’abandonner,  que cet abandon ne serait  . »

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