Rousseau et le droit du plus fort : commentaire Du Contrat Social
Publié le 14/07/2012
Extrait du document
pas besoin d’obéir par devoir «, alors l’expression « droit du plus fort « n’a pas de sens. En effet, le fait d’obéir parce qu’on y est obligé n’est pas la même chose que d’obéir sous la contrainte. Alors, si l’on obéit par force il est indéniable qu’il n’est nul besoin « d’obéir par devoir «. Dans ce cas là, le droit et le devoir n’ont rien à voir avec la force et ce prétendu droit du plus fort ne signifie rien. Par ailleurs, faut-il alors se soumettre aux puissances ? IV- Enfin, « cédez à la force « signifie que l’on se soumet à une certaine puissance naturelle, une certaine puissance légitime a laquelle on se soumet puisque on l’a choisi. L’homme obéit aux puissances parce qu’il est raisonnable, il agit librement, cela dépend seulement de la raison. De plus, rien ne m’oblige à me soumettre à une puissance illégitime. La force n’est pas une puissance légitime, elle n’apporte rien au droit. Pour finir, alors le droit n’ajoute rien à la force.
Liens utiles
- J.-J. Rousseau, Du contrat social : Le droit du plus fort
- Rousseau: Du Contrat Social - Livre I Chap III: d'un prétendu droit du plus fort ?
- Contrat Social, Du droit du plus fort (chap.3 du livre I), Rousseau. Explication de texte.
- Rousseau, Du Contrat social, livre I : « Du droit du plus fort »
- « Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir. » Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social