Rousseau et le christianisme
Publié le 22/02/2012
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Les rapports du Genevois au christianisme sont empreints d'une ambivalence caractéristique de son époque. D'une part, il critique en de nombreux endroits le catholicisme romain, dont certains dogmes absurdes humilient la raison. D'autre part, il identifie la meilleure expression de la religion naturelle dans l'Evangile, comme la plupart de ses contemporains. Et c'est la confession protestante qui demeure la plus fidèle à cette expression irremplaçable de la morale de l'homme : " Heureux d'être né dans la religion la plus raisonnable et la plus sainte qui soit sur la terre, je reste inviolablement attaché au culte de mes pères " (Lettre à Christophe de Beaumont, OC IV, p.961).
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