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« Rousseau est le premier qui ait forcé tout le beau monde à sortir des salons et à quitter la grande allée du parc pour la vraie promenade aux champs. « (Sainte-Beuve.)

Publié le 07/02/2016

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rousseau

3. En lyrique qui y voit un miroir fidèle des agitations de son cœur. Le premier il note ces correspondances entre les choses et les sentiments. « Un paysage est un état d'âme», dira Amiel : il l’aura appris de Rousseau. La nature sera aussi pour lui une source toujours nouvelle de joies et de consolations, de rêveries délicieuses, d’extases où il sentait son moi se fondre....

rousseau

« 86 XVIII 0 SIhCLE 2.

Mais c'est dans sa sensibilité surtout qu'il faut voir la source chez lui du sentiment de la nature.

La solitude l'exalte.

Jamais je n'ai tant pensé, tant existé, tant été moi.., que dans les voyages que j'ai faits seul et à pied.

3.

Enfin il trouve dans la nature la confirmation de ses théories sociales.

La vie à la ville est artificielle et compliquée, on y est l'esclave des préjugés, des conventions.

La campagne, au contraire, est le milieu nécessaire de l'existence primitive et naturelle, elle est inspiratrice de simplicité et de vertu, elle donne le vrai bonheur.

II.

Gomment il l'aimait.

1.

Un peu en épicurien, presque en bourgeois.

Il aime les sites qui reposent les yeux et l'esprit, « les asiles verdoyants et frais, » les promenades commodes (ce mot revient constam- ment dans ses descriptions).

Son idéal est une grande et commode maison de campagne située dans un parc ou sur le penchant d'une colline (la maison aux contrevents verts).

2.

Beaucoup en artiste qui jouit des spectacles variés, pit- toresques qu'elle présente...

il ne l'aime pas arrangée et défi- gurée par la main de l'homme, mais agreste, abandonnée, sauvage.., il a inventé les montagnes...» il me faut des torrents, des rochers, des sapins, des bois noirs, des montagnes, des chemins raboteux à monter et à descendre, des précipices à mes côtés qui me fassent bien peur.

3.

En lyrique qui y voit un miroir fidèle des agitations de son coeur.

Le premier il note ces correspondances entre les choses et les sentiments.

« Un paysage est un état d'âme », dira Amiel il l'aura appris de Rousseau.

La nature sera aussi pour lui une source toujours nouvelle de joies et de consola- tions, de rêveries délicieuses, d'extases où il sentait son moi se fondre....

4.

En mystique qui y apercevait Dieu distinctement (l Vicaire savoyard).

Il a été suivi, ses descriptions et ses effusions ont ravi et entraîné ses contemporains.

Il a bouleversé la sen- sibilité française et ouvert les voies au Romantisme.. »

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