Rousseau, essai sur l'origine des langues
Publié le 27/12/2012
Extrait du document


«
1 ère
partie du texte
Cet extrait de l’ Essai sur l’origine des langues clôture le chapitre IX et fait office de
conclusion.
En effet, Rousseau a précédemment argumenté sur l’origine des langues.
Il
montre tout d’abord l’évolution de l’homme barbare à l’homme civilisé, il cherche à
défendre le barbare, qui n’a pas le choix d’être vindicatif alors que l’homme civilisé, lui,
peut choisir entre être bon ou être méchant, lui n’est donc en aucun cas excusable, car il
possède l’intelligence.
Dans la suite du texte, Rousseau analyse de façon plus détaillée
l’origine des langues et leur développement.
Il montre dans ce chapitre que, les langues
sont, dans leur naissance, marquées par les traits suivants : pour Rousseau elles sont tout
d’abord catastrophiques dans le sens où elles sont l’effet de catastrophes qui changent la
face de la terre.
Le passage de l’état de nature à l’état de langage et de société s’effectue
lorsque « la nature s’inverse sur elle-même ».
Rousseau soutient que les « associations
d’hommes sont en grande partie » l’ouvrage « des malheurs de la terre ».
L’origine des
nations et par conséquent du langage sont reliées à l’ensemble des perturbations
climatiques et géologiques.
L’auteur considère les bouleversements cosmiques comme
l’expression de la volonté divine « Celui qui voulut que l’homme fût sociable toucha du
doigt l’axe du globe et l’inclina sur l’axe de l’univers.
A ce léger mouvement, je vois
changer la face de la terre et décider la vocation du genre humain ».
Pour Rousseau, elles
sont également naturelles et locales.
D’après lui, les langues sont liées aux origines
géographiques.
Rousseau fait une distinction entre les populations du Nord et celles du
Sud.
La différence des sociétés s’exprime dans leurs caractères.
Les habitants des pays
chauds ont « des passions voluptueuses qui tiennent à l’amour, tandis que ceux des pays
froids, songeant à peine à des liens doux, ils sont durs « faciles à irriter », et ont « ce
tempérament irascible si prompt à se tourner en fureur contre tout ce qui blesse ».
Enfin,
les langues relèvent de la passion, et elle en est le déclencheur.
Rousseau explique que
l’homme communique d’abord par le langage des gestes, purement utilitaire et suffisant
pour des besoins naturels.
Ce sont les passions qui engendrent, selon lui, le langage parlé.
Rousseau commence cette conclusion par une exclamation « Quoi donc ! », il se met à la
place de son lecteur, qui pourrait s’étonner et se placer dans la contradiction.
En outre, il
instaure ainsi un certain dynamisme et relance sa pensée par ce mouvement.
Dans cette
première partie, Rousseau revient en arrière, « avant ce temps », ce temps dont il parle
2.
»
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