Rousseau: Du Contrat Social - Livre I Chap III: d'un prétendu droit du plus fort ?
Publié le 15/07/2012
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Après avoir approfondi cette thèse, certains points restent tout de même obscure comme celui qui suit :comment un peuple peut accepter d’être dominé alors qu’il a la possibilité de se révolter contre l’autorité ?Là réside le mystère de l’obéissance civile … D’ailleurs , plusieurs pensées vont dans ce sens en particulier celle de la Boétie qui s’étonne que « Tant d’hommes, tant de bourgs , tant de nations endurent quelques fois un tyran seul qui n’a puissance que celle qu’ils lui donnent ; qui n’a pouvoir de leur nuire sinon qu’ils ont pouvoir de l’endurer, qui ne saurait leur faire aucun mal , sinon qu’ils aimaient mieux le souffrir que de lui contredire « Discours de la servitude volontaire . En effet nous jugeons d’avoir un chef que l’on désignera comme étant le plus raisonnable : c’est le principe d’une démocratie, c’est-à-dire que le peuple élit son représentant parmi plusieurs candidats et celui qui obtiendra le plus de suffrage lors de l’élection. Ainsi le peuple entretient cette notion du « droit du plus fort «...
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