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Robert Koch

Publié le 22/02/2012

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Pasteur, Lister, Koch : trois très grands noms de la médecine. Avec un certain chauvinisme, dont eux-mêmes, à vrai dire, n'ont pas toujours été exempts, on a trop souvent cherché à les opposer, discutant le mérite respectif de chacun et sa part dans cette véritable révolution que fut, à la fin du siècle dernier, la découverte des "infiniment petits", avec ses répercussions si fécondes sur toute la médecine, la chirurgie et l'hygiène. Le recul est maintenant suffisant pour que l'on reconnaisse sans réserve le génie de ces trois hommes qui, s'ils honorent leurs patries respectives, doivent être placés bien au-dessus de ces contingences et apparaissent comme les représentants les plus purs de l'esprit scientifique, avec ce complexe de rigueur technique absolue jointe à des conceptions entièrement nouvelles, véritablement visionnaires, de phénomènes jusqu'alors incompris. Pasteur et Lister ont eu leurs biographes : leurs vies sont bien connues. Celle de Robert Koch l'est peu hors d'Allemagne ; pourtant, elle mérite de l'être. Né le 11 novembre 1843 à Clausthal, petite localité du Harz, il fut le troisième des onze enfants d'un fonctionnaire supérieur des Mines. Milieu intellectuel, ouvert et certainement favorable au développement d'une jeune intelligence, mais aussi difficultés matérielles qui ont rendu difficile sa formation scientifique. Il fait ses études de médecine à Gottingue, puis, cherchant sa voie, il travaille en divers lieux sans se fixer nulle part. Il doit gagner sa vie mais voudrait en même temps se consacrer au travail scientifique. Il a déjà ce goût des voyages qui, plus tard, deviendra une véritable passion, et probablement se serait-il expatrié s'il n'avait en 1867 épousé une amie d'enfance et eu l'année suivante une fille, qui le retiennent au pays.

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