Rigidité et plasticité de la conduite
Publié le 29/08/2012
Extrait du document
La conduite humaine est difficilement réductible à un mécanisme uniforme. Tantôt elle se meut suivant une sorte de balancement rythmique, tantôt elle demeure stationnaire, tantôt elle se déplace suivant les règles d'une parfaite adaptabilité. Mais l'on ne peut jamais placer sur la notion de conduite une sorte d'étiquette commode qui vaudrait sans aucune exception pour tous les phénomènes considérés, l'oscillation de la conduite entre plusieurs attitudes compatibles est un des grands facteurs de l'explication psychologique...
«
vération et s'oppose à la flexibilité ».
« Incapacité à
chang·er d'activité, de tâche » (ibid).
la rigidité de la
conduite consiste donc essentie'llement dans une sorte
d'atfitude de fixité ou mieux encore dans une apparence
stéréotypée.
3.
te domaine d'applimtion de œs faüs de conduite
stéréotypés,
ou faits rigides, va donc se déployer en
éventail du simple tropisme à l'habitude elle-même :
a) Les trop'ismes sont les faits de conduite les plus
élémentaires.
Ils consistent en mouvements d'orientafion
des plantes sous faction de la lumière ou de tel autre excitant mécanique (phototropisme, héliotr'opisme, rhéa
tropisme, thermo ou hydrotropismes).
Loeb devait en 189'9
transférer ce terme de l'étude des p'lantes à celle des ani
maux, voire
des êtres humains.
Ils dés·ignent à l'heure
actuelle
les mouvements matériels irrésistibles et sans ·au cune signification fonctionnelle.
Par opposition à l' acti
vité proprioplastique, les tropismes désignent
des réac
tions
ave·ugles de croissance ou d'orientation sans qu'il y
ait nécessa'i'rement progression.
C'est, pour
M.
G.
Viaud,
« le comportement ·caractérisé par des réactions de loco
motion déclenchées
et entretenues par l'action d'une
source
d'éne'rgie et conduisant 'l'animal dans la direction
de cette source ou en sens opposé ».
Mais, historiquement, l'on peut songer aux .animaux
machine's pour caractérise'r ce genre de réactions : la
thèse
cartésienne pourra'it être évoquée rici.
b) 'Le réflexe simple, inconditionné, élémentaire, est le
prototype
de l'a·cte rigide.
C'est le phénomène nerveux
résultant
d'une excitation se déolenchant automatiquement
par rapport à des connexions antérieurement établies.
« Toute activité ou variation d'activité d'un ·effecteur
(musde, glande, etc.) pouvant être provoquée d'une
façon régulière, par run récep'teur ou pm des fibres.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- la conduite de la femme dans la tradition dans sous l'orage
- De la plasticité cérébrale à l'ATP
- CONDUITE ET DES COUTUMES DES FEMMES (De la) (résumé & analyse)
- BONNE CONDUITE [Good Behaviour]. Harold Nicolson (résumé)
- NATURE ET CONDUITE DE L’HOMME de John Dewey (résumé de l’oeuvre)