Résumé La condition ouvrière de Simone Weil
Publié le 20/07/2022
Extrait du document
«
La condition ouvrière
de Simone Weil
I/ Trois lettres à Albertine Thévenon
A)
Première lettre
Dès la première page on voit que le travail prend le dessus sur les loisirs avec
l’expression « loisirs forcés » .
Le travail apparait immédiatement comme une tache
éprouvante avec un vocabulaire de « l’effort » (p49).
Simone Weil souligne dès le
départ que la travail a totalement changé sa façon de voir les choses et qu’elle ne
sera plus jamais comme avant : elle a perdu « une légèreté de cœur » (p50).
Elle
met en avant le travail parcellaire ou l’optimisation des profits est le but primaire, ou
l’on répète sans cesse la même tache mais avec des objectifs de plus en plus
difficiles.
Elle décrit le travail comme inhumain (p50).
S »en suit une courte critique
des politiciens bolchevik qui ont soit disant instauré une classe ouvrière libre alors
qu’en réalité ils n’avaient jamais été dans une entreprise et que la réalité et bien
autre que la liberté (p51).
Le travail semble changer les hommes : Weil montre que
sa vrai personnalité ou même son esprit et sa réflexion ne ressortent que lorsqu’elle
ne travaille pas.
Réfléchir au travail serait ajouter une souffrance morale
supplémentaire alors les ouvriers se forcent à ne plus penser et a seulement agir
(p51-52).
De plus elle met en avant la compétition et la jalousie entre les ouvriers qui
est instaurée par le fonctionnement de l’usine (p53)
B)
Deuxième lettre
Dans cette courte lettre Simone Weil met en avant sa fatigue physique intense et la
difficulté de son travail mais aussi la manière dont ça l’a forgé(p56).
C)
Troisième lettre
Dans cette lettre, Weil montre que l’usine n’est qu’une miniature du dur monde
extérieur(p57-58).
Simone Weil montre que le travail à l’usine fait perdre toute
dignité humaine à l’ouvrier.
L’ouvrier exécute, devient comme une machine, sans
âme, sans conscience : il doit juste travailler et ne pas se laisser distraire pour ne pas
être réprimandé(p59-61)..
D)
Quatrième lettre
Simone Weil a fini son expérience d’ouvrière et se rend compte des privilèges de sa
vie normale.
Elle montre cependant une sorte d’amertume face à cette expérience à
l’usine qui lui a enlevé pour toujours une part de gaité (p61-63).
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