Résumé de "L'Espoir" d'André MALRAUX ?

« LE CONTEXTE Engagé dans le combat contre le fascisme dès 1932, André Malraux constitue une escadrille qu'il met au service dugouvernement espagnol dès qu'éclate la guerre civile.

En même temps qu'il participe à la lutte contre Franco, ilprend des notes pour ce qui deviendra son témoignage et son plaidoyer en faveur des républicains, en deux oeuvres: le roman L'Espoir (1937) et le film Sierra de Teruel (1939). LE TEXTE Le récit couvre les huit premiers mois de la guerre civile espagnole, de juillet 1936 à mars 1937.

Multiplicité des lieux,des héros, dont la narration partage le point de vue, sélection des épisodes guerriers ; la narration éclatées'organise en trois parties : L'Illusion lyrique, Le Manzanares et L'Espoir, qui mettent en lumière, par l'alternance descènes d'action et de débats, les efforts des républicains, notamment des communistes, pour « organiserl'apocalypse », construire une discipline, s'appuyer sur la technique et obtenir à Guadalajara la victoire de l'espoir. LES THÈMES PRINCIPAUX L'engagementÉcrit pendant la guerre et conçu pour peser sur son évolution, le livre est résolument engagé : la volonté populaire,le droit, tout pousse à considérer comme juste la lutte contre des insurgés anonymes et inhumains.

Un seulpersonnage se demande si elle est raisonnable.L'actionL'action, guerrière et révolutionnaire, pose des problèmes existentiels et essentiels, qui touchent à l'art et à lareligion autant qu'à la morale et à la politique.

« Toute action est manichéenne.

» En situation, il faut avoir « toutesles vertus de l'action », mais pas « celles-là seules ».

L'homme se définit par le « faire » et non par l'être, cependantl'efficacité cynique est un palliatif, non un idéal.La fraternitéElle transcende le tragique de la guerre, qu'elle unisse les compagnons de combat, telles les cosmopolites Brigadesinternationales, le chef à ses troupes ou les paysans silencieux aux aviateurs tombés. L'ÉCRITURE L'art de la scèneIl doit beaucoup aux influences du journalisme (anecdotes,formules, images frappantes) et du cinéma (importance du visuel, vivacité des dialogues), mais plus encore auxchoix romanesques : morcellement du récit en épisodes majeurs et signifiants, choix, pour chaque scène, d'un pointde vue traité en focalisation interne.La multiplication des points de vueLe refus d'un narrateur omniscient ou même unique est un choix à la fois esthétique (impression de foisonnement, decomplexité, d'urgence du réel) et éthique (une perspective unanimiste met sur le même plan plusieurs héros : qu'ilsse connaissent ou non, soient ou non d'accord, ce sont des frères d'armes).Un style lyrico-épiquePar la voix des personnages — dont certains sont de vrais bardes —, par la force des scènes collectives, par lesouffle de la description, il tend à magnifier un héroïsme simple et fort.. »