Rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ?
Publié le 27/02/2005
Extrait du document

«
cherchent en fait à l'obliger à se mettre ouvertement en
contradict ion avec la loi de la religion officielle.
Avec
ironie, violenc e ou fines se, Jésus déjoue les pièges suc-
cessifs qui lui sont tendus.
·
Ici, è'est sur un problème politique que les Pharisiens,
aidés des Hérodiens - les ·défenseurs de la dynastie
des Hérode s alors au pouvoir - cherchent à mettre
Jésus en difficulté.
La question qu'ils lui posent .est
celle de l'impôt dû à César.
Faut-il ou .
non le payer? Ce
qui revjent à demander ce que doit être l'attitude à
adopter vis-à-vis des forces d'occ µpation romaines ..
Que Jésus réponde par l'affirmative et on pourra l'ac -
.
cuser de prôner la sou mission à l'ennemi; qu 'il réponde
par la négative et on pourra le pré senter aux Rom ains
comme un dangereux agitateur.
La réponse de Jésus laisse sans voix ses intérlocuteurs.
Puisque les Juifs utilisent l'argent des Romains , qu'ils
se .soumettent à leurs lois et ~cceptent.de payer l'impôt.
~ Au-delà du problème du paiement de l'impôt, on a
voulu voir dans cette phrase la définition même de la
position du christianismè sur le problème du rapport
entre le· pol itique et le rel igieux, le temporel et le spiri
tuel.
Il faut se soumettre aux lois de la société à la
quelle on appartient, tel semble être le message que le
Christ nous adresse.
C'est en tout cas le sens que lui
donne saint · Paul dans un célèbre passage de J'Ep ître
, aux Romains : ·
«Que chacun se soumette aux autorités en charge.
·Car
il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et celles
qui existent sont constituées par Dieu.
Si bien que celui
qui résiste à l'autorité se rebelle contre l'ordre établi
par Dieu.
Et les rebelles se fero.nt eux-mêmes condam
ner .
~ effet, les magistrats ne sont pas à craindre
quand on fait le bien, mais quand on fait le mal.
Veux·.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- -42 Moins de deux ans après son assassinat, César est proclamé dieu.
- L'Empire, c'est d'abord l'empereur, un homme qui à trente-cinq ans, refuse la place de Dieu parce que c'est " un cul de sac ", un homme qui travaille douze, quinze, dix-huit heures par jour, un homme qui dialogue avec l'histoire, avec Alexandre le Grand, César et Charlemagne.
- Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu Jésus
- Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Jésus
- Maître Eckhart: trouver Dieu