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religion

Publié le 12/05/2013

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La religion Types de sujets Foi et raison - La raison est-elle nécessairement en conflit avec la croyance religieuse ? - Croire, est-ce renoncer à l'usage de la raison ? - La vision religieuse et l'explication scientifique du monde sont-elles compatibles ? - Pourquoi le progrès scientifique n'a-t-il pas fait disparaître les religions ? - La croyance n'est-elle qu'une illusion rassurante ? - Est-ce faiblesse que de croire ? Dimension anthropologique du fait religieux ? Diversité du fait religieux et de ses significations. L'homme est-il un animal religieux ? En quoi l'athée croit-il ? Le sentiment religieux implique-t-il la croyance en un être divin ? A quoi reconnaît-on une attitude religieuse ? Religion, morale et vie sociale - Peut-on ne pas faire son devoir moral au nom de la religion ? - Une société peut-elle se passer de religion ? Etymologie « Religare « : relier. La religion : ce qui relie les hommes à Dieu (lien vertical) ou les hommes entre eux (lien horizontal - la religion comme ciment social). Notions associées - Athéisme et agnosticisme (= privé de connaissance - gnosis). - Monothéisme / Polythéisme. - Dogme : Proposition de foi, doctrine religieuse révélée. - Foi (du latin « fides « = confiance). - Mystère : dogme incompréhensible, relevant de la foi et de la Révélation (mystère de la sainte Trinité). - Superstition : crainte respectueuse qui attribue à certains actes ou certains objets une influence bénéfique ou maléfique. Mentalité irrationnelle souvent considérée comme une forme archaïque de religiosité. - Transcendance : ce qui s'élève au-dessus de toute limite, d'un ordre supérieur au monde empirique (# immanence). - Tolérance et laïcité. - Sacré / Profane. - Théologie. L'image négative de la religion ; les progrès de la laïcité et de l'athéisme comme facteurs de libération des consciences. 1.L'histoire, le plus souvent, ne plaide pas en faveur des religions : entrave au progrès des sciences et des libertés publiques et privées, tartufferie du discours sur le corps et répression de la sexualité, statut des femmes, fanatisme des guerres de religion, conversions forcées (« la croix ou l'épée «), Inquisition, caution idéologique de pouvoirs autoritaires de « droit divin « (ou compromission de Pie XII auprès du nazisme), ? 2.En ce sens, la nouvelle idée de l'homme que la Révolution française a contribué à faire triompher semble constituer un acquis décisif : la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen implique une conception de l'homme indépendante de toute référence religieuse. Jusque-là, l'athéisme était toujours suspect et tenu pour incompatible avec la morale et le bonheur. Il n'y a plus désormais à rougir, loin s'en faut, d'une existence émancipée de toute religiosité. On admet aisément aujourd'hui qu'une compréhension religieuse du monde n'est pas nécessaire pour que l'existence trouve un sens et les règles de la vie leur fondement. On peut être athée, vertueux et heureux. C'est en ce sens que Nietzsche peut affirmer que « Dieu est mort « - (Voir aussi l'émergence de la notion de laïcité). Mais, il serait absurde et dogmatique de dénier toute légitimité &a...
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« Eviter un rejet réducteur des religions.

3.

La religion a une histoire, est traversée de forces contradictoires, par lesquelles elle peut aussi bien contribuer aux progrès de la raison et de la liberté.

Exemple : la Réforme protestante (au XVIème siècle) comme lutte au sein de l’Eglise chrétienne pour une plus grande autonomie des consciences, s’articulant sur un espace public fondé sur la tolérance, voire la laïcité. 4.

Dimension existentielle : face aux douleurs et impasses de l’existence, possibilité pour des personnes en détresse de s’en remettre aux espoirs de salut et de consolation permis par Dieu.

5.

Rôle social : une vie sociale stable serait-elle possible sans une référence à des valeurs communes, mais aussi à des croyance et des idéaux qui s’apparentent à ce qu’offrent les religions ? Pourquoi Robespierre et les révolutionnaires ont-ils éprouvé le besoin de substituer au Dieu chrétien le culte de la « Déesse Raison » ? Interrogation possible sur la présence de croyances ou d’éléments mystiques au sein même des sociétés les plus laïques.

Voir la notion de « mystique républicaine » chez Péguy ou certains hommes politiques républicains d’aujourd’hui.

6.

Diversité du fait religieux : Attention en tout état de cause de ne pas réduire la religion au christianisme et à l’islam , comme cela arrive trop souvent dans les copies (attention aussi de ne pas véhiculer le racisme latent que recèlent bien des opinions sur l’islam). Possibilité, par exemple, de distinguer monothéismes (les trois religions du Livre), polythéismes (moins dogmatiques ?), mais aussi des formes de religiosité sans Dieu : vers le « bas » : la superstition ; vers le « haut », le paganisme (culte grec de Dionysos…), le bouddhisme.

Le philosophe contemporain Régis DEBRAY propose même d’en finir avec le terme de « religion » pour lui substituer la notion de « communions humaines ».

Cf.

plus bas. Appréhender le phénomène religieux dans sa complexité 7.

Il n’y a pas de raisons de considérer : - qu’il existerait un fonds commun à toutes les pratiques religieuses.

Parler de « la » religion n’est peut-être que l’expression de notre incapacité à prendre en compte les différences entre des pratiques dont les sens peuvent être multiples. - que l’homme serait un animal religieux. 8.

Tentatives (toujours insuffisantes et critiquables – voir plus bas) de caractérisation de l’attitude religieuse : · Être religieux, ce serait, en raison d’un ensemble de croyances, éprouver crainte et respect envers des divinités et manifester ces sentiments à travers des rites, un culte, qu’il faut accomplir scrupuleusement, dont les moindres actes doivent être appris et répétées.

· La religion impliquerait la distinction du sacré et du profane et l’expérience de quelque chose qui nous dépasse, nous attire (respect) et nous effraye (crainte).

· La religion, au carrefour de préoccupations spirituelles (croyances individuelles) et sociales (l’Eglise comme institution organisatrice des rites…).

Le fait religieux peut ainsi être envisagé : - du point de vue de l’extériorité .

Objectivement, une religion se définit par une série de pratiques et de rituels (prescrits de façon absolue), par des institutions (l’Eglise comme Etat dans l’Etat), par une morale (les dix commandements , etc) et des interventions dans le champ politico-historique (soutien du pouvoir en place, guerres de religions, …). - du point de vue de l’intériorité : relation intérieure ou subjective de l’individu à Dieu.

Dimension existentielle : foi individuelle.

La religion comme affaire privée : croyance en l’existence d’une ou plusieurs divinités, ….

Interrogation possible sur la nature de la foi (besoin de certitude, d’illusion, expression d’un doute, élévation spirituelle). La foi et la raison 9.

L’opposition de la raison (« comprendre ») et de la foi (« croire ») est à la fois justifiée et réductrice.. »

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