Récit mythique et discours scientifique
Publié le 17/09/2012
Extrait du document
Pour
conclure, les contradictions du discours mythique dans ces conceptions et ses définitions, du discours
scientifique dans sa véritable nature et du discours philosophique dans sa conception de l’être humain ainsi
que le nombre épouvantable des croyances dans ces discours ne font que refléter leur arrogance dans la
recherche du vrai. Mais tous ceux-ci nous amènent à réfléchir aux rapports qu’ils entretiennent avec la vérité.
Cependant, ils se présentent comme détenteur de la vérité, exigeant que nous les acceptions sur la simple
base de la croyance. Bien qu’il faille respecter les gens et la grande valeur qu’ils accordent à leurs
croyances, ne pourrait-on pas se questionner sur ces discours avant de s’y conformer? Un discours peut-il
se rapprocher de la vérité simplement parce qu’on lui accorde une grande valeur ou parce que beaucoup de
gens y croient?
«
Troisièmement, la philosophie est, pour bien des gens, la connaissance la plus profonde ou la plus
impressionnante qui soit, alors que
pour bien d’autres, elle n’est qu’un jargon prétentieux et simple fumisterie.
Contrairement au discours
mythique, le discours philosophique n’est pas accessible à tous, il requiert un minimum d’études collégiales.
Ce n’est pas tout le monde qui peut se fier à la philosophie pour régenter sa vie.
Donc le discours
philosophique ne peut être universel, car ce n’est pas une grande majorité de la population d’une société
quelconque qui a fait des études supérieures.
De plus, comparativement aux deux autres discours, la
philosophie n’explique pas l’origine du monde, de l’être humain.
Elle donne seulement sa conception de
l’homme, mais encore là celle-ci n’est pas véritablement définit, car plusieurs penseurs, tels que
Descartes : l’homme est un être pensant, Aristote : l’homme est un animal vivant dans une cité, Freud :
l’homme est un être déterminé par son inconscient et Sartre : l’homme est un être libre; il a le choix, se
contredisent sur 1a définition de l’être humain.
La science ou la philosophie ou le mythe tente de résoudre
symboliquement, par le délire et l’imaginaire, l’océan de nos contradictions.
C’est pourquoi les humains ne
discontinueront pas d’en inventer, d’en sécréter, tout en sachant fort bien que ce n’est pas une solution.
Le nombre spectaculaire des croyances dans les discours est sans exagération, hallucinant.
Notons que
dans le discours mythique, il existe une quantité époustouflante
de religions; le christianisme, le bouddhisme, l’indouisme, le judaïsme et l’islam, sans oublier les sectes
formées à partir de ces principales religions.
Aussi dans le discours scientifique, il existe plusieurs théories
sur l’existence des extraterrestres et sur l’origine du monde; le Bing Bang, l’évolution, de plus, la science a
aussi une secte qui se nomme « la scientologie », celle-ci compte beaucoup d’adhérents dont certaines
personnes connues comme Tom Cruise et John Travolta.
Finalement dans le discours philosophique, on y
trouve la maïeutique, la métaphysique, la théorie de la caverne et aussi, la méthode de Descartes.
Tous
prétendent détenir la vérité et que les autres sont des imposteurs.
Par exemple, dans la Bible, il y a un
passage où l’on cite qu’un des signes de la fin des temps sera l’arrivée de « faux prophètes », ceux qui
essayeront de nous tromper avec leurs doctrines.
Dans la vie, plus nous possédons des biens de différentes
valeurs, moins ils nous importent.
Nous sommes même prêts à nous en débarrasser, c’est un réflexe
humain.
Cela va de même pour les croyances, plus ils en existent, moins on les trouve pertinentes.
Donc, la
quantité ahurissante des croyances joue contre leur qualité.
Les croyances mythiques, scientifiques et philosophiques veulent répondre à un besoin de clarté qui provient
de l’être humain, elles sont en quête d’un sens.
L’homme a une exigence de clarté, intelligible
qu’elle lui est innée.
Ces croyances varient selon les individus, car il ne peut exister un discours capable de
satisfaire le besoin de spiritualité de chaque habitant de la planète.
Les situations pouvant amener une
personne à croire à un discours plutôt qu’à un autre varie selon les circonstances, les personnalités,
l’éducation et bien sûr « la vocation ».
Le fait qu’il y ait énormément de croyances dans les discours apporte
un aspect personnel, car le choix de celles-ci est propre à chacun.
Il ne peut y avoir de croyance universelle,
car chaque être humain est unique et sa quête de sens aussi.
De plus, nous n’oublions pas que le discours
scientifique a permis de guérir certaines maladies et de prolonger l’espérance de vie.
Évidemment que tous les discours ont un caractère individuel, spirituel et propre à la vie de chaque être
humain, mais cela n’exclu pas le fait que les discours ne remplissent pas complètement les exigences de
clarté, puisque leur contradiction nous empêchent de s’y fier.
Car la clarté est une lumière que nous
recherchons dans les discours cependant leur contradiction est une ombre qui fait obstacle à cet éclat.
On.
»
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