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Radicale et la difference entre la conscience humaine et animale de Bergson

Publié le 02/01/2015

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conscience
Radicale est la différence entre la conscience de l'animal, même le plus intelligent, et la conscience humaine. Car la conscience correspond exactement à la puissance de choix dont l'être vivant dispose ; elle est coextensive à la frange d'action possible qui entoure l'action réelle : conscience est synonyme d'invention et de liberté. Or, chez l'animal, l'invention n'est jamais qu'une variation sur le thème de la routine. Enfermé dans les habitudes de l'espèce, il arrivera sans doute à les élargir par son initiative individuelle ; mais il n'échappe à l'automatisme que pour un instant, juste le temps de créer un automatisme nouveau : les portes de sa prison se referment aussitôt ouvertes ; en tirant sur sa chaîne il ne réussit qu'à l'allonger. Avec l'homme, la conscience brise la chaîne. Chez l'homme, et chez l'homme seulement, elle se libère. De Bergson Explication de texte Dans cet extrait de texte "l'évolution créatrice" proposé à l'étude, Bergson pose la question de la différence entre la conscience de l'homme et de l'animal. En effet, nous pouvons nous interroger sur le refus de l'homme à donner une valeur égale entre sa conscience et celle de l'animal ? Par conséquent, la question que nous  pouvons nous poser est la suivante : la conscience humaine aurait- elle une force qui permettrait de l'élever à celle de la conscience animale ? Et si oui, qu'elle est- elle ? Ainsi en deux arguments majeurs, Bergson explicite sa thèse « Radicale et la différence entre la conscience humaine et la conscience animal ». Si l'intelligence est une marque de supériorité donné à l'homme dit « homo-sapiens » par rapport à l'animal, on peut se demander alors pourquoi en toute conscience l'homme devient prédateur de l'homme ? Le penseur introduit son propos par la première phrase du texte où il pose sa thèse « Radicale est la différence entre la conscience de l'animal, même le plus intelligent et la conscience humaine. ». Dans cette thèse, l'auteur emploie le mot « "Radicale"pour parler de la différence entre la conscience humaine et la conscience animale.  Par l'emploi du mot fort " radicale", on comprend que Bergson oppose  ces deux consciences et qu'il n'y met aucun points communs. Il s'agit donc d'une différence fondamental qui renvoie à l'essence même, la racine même de la conscience, ce qui signifie qu'il n'y a pas de comparaison possible entre les deux formes de consciences car même le plus intelligent des animaux n'atteint pas la conscience humaine. Après avoir poser la thèse d'un non rapport entre la conscience animale et la conscience humaine, Bergson nous expose la différence qui les oppose. Conscience signifiant « cum-scire », c'est à dire le savoir, la connaissance... Le savoir de soi, du monde et d'autrui. L'homme est le seul être à être capable de faire exister le monde en tant qu'objet. Il se fait lui même objet, on assiste à une relation entre le sujet et l'objet qui est établie par la conscienc...
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« assiste à une relation entre le sujet et l'objet qui est établie par la conscience. Contrairement à l'animal, qui lui ne peut pas établir cette relation car il n'a pas la représentation de lui même, de son espèce et de son environnement. Bergson inaugure son analyse par un premier argument au connecteur logique « car »ligne 2, qui se termine ligne 5 à « liberté » terminant ce premier argument dans lequel il donne à la conscience plusieurs attributs.

Est-elle définie par le choix ? La liberté ? L'invention ? Ou forment t-ils tous un ensemble qui la définissent? L'être humain a tout d’abord une conscience immédiate et spontanée car dès le début de son existence , l'homme est relier à soi et au monde par la conscience d'exister, d'être sujet.

Il ne pense pas d'abord, il vit il fait l’expérience de lui même à travers l’éveil de ses sens...Contrairement à l'animal, qui tout au long de son existence va répondre et seulement répondre à son instinct, définit par Bergson avec le mot"routine".

Mais ce qui le différencie totalement de l'être humain c'est que l'homme va développer une prise de conscience de soi et du monde se qui va l'emmener vers une conscience réfléchie.

Par conséquent, l'homme va développer ses capacités, et va choisir de devenir qui il veut être...

Cette conscience réfléchie, Bergson va la définir comme « une puissance de choix ».

En effet, elle est liée à la capacité de l'homme qu'il a à choisir et à être autonome.

L'homme devient alors maître de soi et donc avec le recul fait preuve de raison ce qui lui permet de déterminer ce qui est bon ou mauvais pour lui.

Sachant que le choix a des cotés positifs et négatifs si on dit oui a quelque chose on renonce en quelque sorte à tout le reste.

Bergson veut dire que cette puissance de choix est relative à la frange d'action possible qui entoure l'action réelle, c'est à dire que quand on fait un choix, il y a évidement d’autres choix qui sont fait autour de ce dernier ; un choix en entraîne un autre.

Il a la liberté d'accepter ou de refuser quelque chose.

Et cet automatisme définit par Bergson, reflète cette liberté chez l'homme que ne connaît pas l'animal attaché par "des chaînes". L'auteur assimile la conscience à la liberté, qui revient à l'idée de choix.

En effet il est libre de prendre ses propres décisions pour le meilleur et pour le pire.

L'homme est rationnel c'est à dire qu'il est raisonnable ce qui le rend libre.

Cette liberté a un sens métaphysique en tant qu'aptitude a s’autodéterminer dans ses choix entre agir ou ne pas agir.

L'homme se distingue de l'animal car il a se pouvoir de se défaire du déterminisme car c'est un être libre. On assimile aussi l'invention à la conscience ce qui implique un recul, une mise a distance du vécu à partir de quoi la créativité de l'homme est possible.

En effet quand on fait un choix on opte pour autre chose, de ce fait on évolue.

L'homme de par ses choix change, il aura donc la capacité d'intervenir sur son environnement ce qui lui permet de s'améliore de jour en jour.

Il dispose d'une plasticité cérébral qui grâce à l'apprentissage et aux voyages et donc à la confrontation avec différentes cultures va s'élargir.

Ce qui permet à l'Homme de s'enrichir et d'émerger par la suite. Bergson poursuit sa réfutation par un deuxième argument, débutant au connecteur logique « Or »ligne 5 et s'achevant ligne 11 à « l'allonger », dans lequel il présente ce qui rend l'animal incapable de développer une conscience semblable à celle de l'Homme.

En effet l'auteur emploie le connecteur logique « or » qui marque une opposition entre l'homme et l'animal.

En effet « chez l'animal l'invention n'est. »

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