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qui suis-je

Publié le 31/08/2022

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« QUI SUIS-JE ? Lorsque l'on nous demande qui l'on est notre premier reflex est de donner notre nom, notre prénom et notre âge, ou en d'autres termes, nôtre identité officielle, ce qui fait que nous existons aux yeux de la loi.

Mais le sujet n'est pas « Qui êtes-vous ? », mais « Qui suis-je ? », c'est une question que l'on se pose à soi-même, plus qu'une question c'est une réflexion.

Quand on se pose la question à soi-même on sait déjà de nous ce que l'on dit aux autres, on sait comment on s'appelle, quel âge on a, ce que l'on fait dans la vie ; on connaît de soi-même toutes les informations pratiques que l'on pourrait donner à un individu qui nous demande qui sommes-nous.

Alors, si cette question est posée de soi à soi elle induit forcément une réflexion plus profonde, une introspection.

Quand on se pose la question de qui l'on est ce que l'on veut savoir c'est ce qui fait de nous un être unique, ce qui fait que nous sommes différent des autre personnes qui existent sur la Terre.

C'est une question qui implique un retour à soi, on ne peut pas y répondre facilement en quelques minutes, elle nécessite une réelle réflexion sur la nature de son existence. Nous pouvons nous demander si il est réellement possible de donner à la question « Qui suis-je ? » une réponse complète et affirmée. Dans une première partie nous verrons que je suis ce que j'ai conscience d'être. Dans la seconde partie nous verrons qu'il y a une part d'inconscience en nous qu'il est difficile trouver et de connaître. Et dans une dernière partie nous verrons si nous sommes vraiment en mesure de savoir qui nous sommes. Qui suis-je ? Pour commencer, je suis.

Je suis par ce que j'existe, par ce que j'ai conscience d'exister, sur cela Descartes a écrit le «COGITO ERGO SUM» ; « je pense donc je suis », en effet, lorsque l'on pense on peut SE penser, et donc savoir que l'on existe, alors quand on a conscience de soi on est un sujet, de la matière à laquelle on impute des attributs.

Je suis donc de la matière pensante.

Je sais que je suis tout ce dont j'ai conscience, toute la partie de moi que je connais, ce que j'aime, ce que j'ai été plus jeune, ce que je n'aime pas, ce que je sais faire, c'est cette partie la de soi que l'on connaît sur laquelle on s'appuie pour pouvoir dire qui l'on est, ou du moins ce que l'on pense être.

Puisque je pense, je suis, mais suis-je ce que je pense être ou bien suis-je ce que la société me dis ou me fait penser que je suis ? Je suis un être humain, doté d'intelligence, j'ai conscience de cette partie de moi.

Je peux dire qui je suis en fonction de ce que j'aime, de ce je sais, ce sont des part de moi que je connais et que je suis capable d'expliquer.

Mais toutes ces choses que j'aime sont elles le résultat d’expériences personnelles ou bien de ce que l'on apprend dans la société, une personne en sur-poids est dite en sur-poids par ce qu la société décide qu'à partir d'un certain poids c'est trop, mais cette personne se considère pas forcément comme trop grosse.

Avant de nous connaître une personne nous voit d'abord, alors avant de savoir comment on pense, ce que l'on aime, les autres nous jugent d'abord sur des critères physiques qui ne nous définissent pas forcement mais qui sont ancrés dans les normes sociétales, ainsi, une femme fine à forte poitrine sera plus facilement abordée qu'une femme jugée petite ou trop ronde.

Ce sont des préjugés qui sont ancrés dans nos esprits car c'est ce que la société répète sans cesse, alors oui, une partie de nous est déterminée par la société et le monde dans lequel nous vivons.

Cependant, je suis aussi ce que le temps fait de moi, le temps me construit et donc fait de moi une personne différente à chaque période de ma vie bien qu'il reste une part de moi qui est toujours la même, je suis le même en des temps différents.

Je peux dire qui je suis au moment ou je me pose cette question, je peux également dire qui j'ai été car je me connais mais je ne peux pas dire que je serais car rien ne me garantit que je serais le même. Alors la question « qui suis-je ? » est une question en perpétuel changement, je peux dire qui je suis, ce que je suis seulement au moment ou je le pense, deux jours après la réponse aura sûrement changé alors comment peut on être sûr que la réponse que l'on apporte est véridique. En plus de la parti consciente que nous avons de nous-même, il existe tout une partie inconsciente, des éléments faisant partie de nous qui sont refoulés mais bel et bien présents.

C'est que Freud appelle la « ça » c'est nôtre inconscient, la partie de nous ou se regroupent toutes nos envies, nos pulsion, tout ce qui n'est pas accepté par la société.

Cette partie est inconsciente car elle est là, elle fait partie de nous, mais elle est comme « bloquée » par ce que Freud a appelé le « surmoi », ce sont toutes les règles et les.... »

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