Qui étaient les sceptiques grecs ? Quelle était leur philosophie ?
Publié le 23/03/2009
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Trois noms à retenir :
Pyrrhon d'Élis (365-275). Camèade Enésidème (né en Crète vers 80 av. J.-C). — I— Pyrrhon. Véritable fondateur de l'École sceptique proprement dite. Son but est avant tout pratique, il pense avoir trouvé le secret du bonheur. Sa doctrine peut se résumer en ces propositions : 1 — Sur toutes les questions, il faut suspendre son jugement, ne rien affirmer, ne rien dire. Doute universel, repris et systématisé, des Sophistes. 2 — Tout ce qui passe pour vérité n'est qu'habitude et convention ; convention le juste et l'injuste, convention le beau et le laid. 3 — Il faut distinguer entre les phénomènes et les causes, qui restent inconnaissables. S'il est indiscutable que je sente le goût du miel, il m'est impossible de saisir le rapport entre ma sensation et la nature du miel.
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- En remarquant que cette vérité: Je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupules pour le premier principe de la philosophie que je cherchais. Descartes, Discours de la méthode, Vrin, page 89. Commentez cette citation.
- « Remarquant que cette vérité : Je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppo¬sitions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour Ïe pre¬mier principe de la philosophie. » Descartes, Discours de la méthode, 1637. Commentez cette citation.
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