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Question : LES HOMMES FONT-ILS LIBREMENT LEUR HISTOIRE ?

Publié le 10/07/2016

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question

3. Point de vue déficitaire : L’homme se défait de l’histoire.

 

“Si l’on veut donner toute sa complexité à la pensée marxiste, il faudrait dire que l’homme en période d’exploitation est à la fois le produit de son propre produit et un agent historique qui ne peut en aucun cas passer pour un produit. Cette contradiction n’est pas figée, il faut la saisir dans le mouvement même de la praxis : alors, elle éclairera la phrase d’Engels : les hommes font leur histoire sur la base de conditions réelles antérieures (au nombre desquelles il faut compter les caractères acquis, les déformations imposées par le monde de travail et de vie, l’aliénation, etc.) mais ce sont eux qui la font et non les conditions antérieures : autrement ils seraient les simples véhicules de forces inhumaines qui régiraient à travers eux le monde social. Certes, ces conditions existent et ce sont elles, elles seules, qui peuvent fournir une direction et une réalité matérielle aux changements qui se préparent; mais le mouvement de la praxis humaine les dépasse en les conservant.

Engels : “Ce sont les hommes qui font l’histoire mais dans un milieu qui les conditionne”.

 

“L’événement historique est le produit d’une force agissant comme un tout, de façon inconsciente et aveugle. Car ce que veut chaque individu est empêché par un autre et ce qui s’en dégage est quelque chose que personne n’a voulu”.

 

Il est impossible, selon Marx et Engels, d’écrire ou de concevoir l’histoire sans tenir compte des conditions économiques. Pour comprendre les actions des hommes, les motifs qui les ont mus, les buts qu’ils ont poursuivis, il faut suivre le fil directeur du matérialisme historique : les producteurs produisent des produits et le mode de production de la vie matérielle détermine la politique, la religion, la philosophie. Celles-ci ne pouvant rien produire ou engendrer.

 

L’histoire universelle comprend selon Marx quatre époques :

 

l’asiatique (orientale)

 

l’antique (gréco-romaine et esclavagiste)

 

féodale (christianisme et médiévale)

 

moderne (bourgeoise, capitaliste et occidentale)

 

socialiste (prolétarienne, communiste et universelle)

 

Avec la dernière s’achève la préhistoire de la société humaine.

 

Ce qui caractérise essentiellement ces époques, c’est la diversité des conditions concrètes d’existence qui détermine la diversité des hommes entre eux.

question

« II.

PROBLEMATIQUE PREMIER MOMENT : CONTENU EXPLICITE DE L'ENONCE Réfléchir sur l'hypothèse d'un déterminisme historique en cherchant à savoir si la raison des événements finit toujours par prévaloir sur le bon vouloir des hom­ mes autrement :dit savoir si l'homme n'est que le jouet passif d'événements qui le dominent ou s'il est l'artisan supérieur d'un processus qu'il maîtrise ? DEUXIEME MOMENT : CONTENU IMPLICITE DE L'ENONCE Premier point de vue de l'énoncé : l'homme ne fait pas l'histoire.

Deuxième point de vue de l'énoncé : l'homme fait et ne fait pas l'histoire.

Troisième point de vue de l'énoncé : l'homme défait l'histoire.

TROISIEME MOMENT : CONTENU ELUDE DE L'ENONCE On oublie souvent de dire que "les hommes font l'histoire, mais ils ne savent pas l'histoire qu'ils font".

Autrement dit l'histoire n'est l'œuvre de l'homme que dans la mesure où il prend conscience de son historicité.

II ne l'accomplit librement que dans la mesure où il se rend compte de sa liberté.

Sans historicité pas d'histoire.

Sans liberté, pas d'homme.

QUATRIEME MOMENT: CONTENU FONDAMENTAL DE L'ENONCE A.

L'homme défait par l'histoire a-Importance du déterminisme socio-économique tant sur le plan des conditions concrètes d'existence que du point de vue des acquis culturels.

b- Importance du conditionnement idéologique et des habitudes mentales qui se transmettent à travers les normes éducatives.

B.

L'homme se fait et en se faisant fait l'histoire a- "S'il y a une histoire humaine de la nature, c'est parce que l'homme, en se transformant, est devenu apte à reconstituer et à prolonger cette évolution.

Pour cette raison, la nature humaine est une histoire et elle a une histoire " (Mosco­ vici : Essai sur l'histoire humaine de la nature).

b- "Pourquoi, seul de tous les animaux, l'homme a-t-il une histoire ?" Car l'homme ne se distingue pas seulement des animaux par la possession et la trans­ mission, de génération en génération, de cet appareil suprabiologique qui est la culture, mais aussi par le désir de modifier sa civilisation et donc de se modifier. »

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