Question d’interprétation : En quoi, d’après Arendt, la logique du totalitarisme contient-elle une forme d’irrationalité ?
Publié le 18/02/2022
Extrait du document
«
Question d’interprétation : En quoi, d’après Arendt, la logique du totalitarisme contient-elle
une forme d’irrationalité ?
Hannah Arendt pour réaliser son œuvre en grande partie politique s’appuie sur la question de la
modernité c’est à dire d’une rupture avec la tradition qu’incarne pleinement le 20 ème siècle.
Elle
prends position sur des sujets de son époque, des sujets pouvant être polémique notamment sur le
totalitarisme.
Le texte étudié ici en est un exemple, en effet il provient de son œuvre Les origines du
totalitarisme.
Le XX ème siècle a vu se développer deux grands types de régimes politique : la démocratie
et les régimes totalitaires.
Les régimes totalitaires sont définis par l’absence de distinction entre
l’État, la société et l’individu, dans la mesure où ils engagent l’ensemble de la vie sociale en vue
d’une idéologie unique (fascisme, communisme stalinien etc).
Pour Hannah Arendt le totalitarisme
se caractérise par l’exclusion de certaines parties de la population, l’endoctrinement idéologique et
la terreur des camps de concentration.
En effet le résultat du totalitarisme est de transformer la
personnalité humaine en une simple chose et d’abolir la distinction entre le vrai et le faux.
L’irrationalité est tout simplement l’état d’une personne ou d’un élément qui est contraire à la
raison.
Dans son œuvre, Hannah Arendt expose une forme d’irrationalité du totalitarisme, c’est à
dire contraire à la raison mais également le fait que cela n’a pas de sens, elle expose donc par la
même occasion le coté complètement illogique du totalitarisme.
Nous allons voir en quoi, d’après Arendt, la logique du totalitarisme contient-elle une forme
d’irrationalité ?
Pour répondre à cette question, nous suivrons le plan exposé par Hannah Arendt dans son
texte.
Dans un premier temps nous parlerons de la règle générale qu’elle expose en début de texte,
pour nous verrons les exemples qu’elle donne pour expliquer ce qu’elle vient d’avancer et enfin
nous évoquerons la suite du texte ou elle explique plus en détail l’irrationalité du totalitarisme.
Dans ce texte elle nous montre l’irrationalité des régimes totalitaires.
Cet extrait nous parle
globalement du fait que dans un régime totalitaire, une personne soupçonné de s’écarter de la ligne
politique de ce régime est considéré comme un ennemi et elle sera suspectée.
On parle donc de
crime possible et de faute suspectées car rien n’es sur, mais personne ne doit porter atteinte au bon
fonctionnement du régime totalitaire en question.
Elle rappelle cela des le début de cet extrait, « tandis que le suspect est arrêté parce qu’on le croit
capable de commettre un crime qui correspond plus ou moins à sa personnalité (ou à sa personnalité
suspecte) » ; ici elle évoque le fait que dans ce régime bon nombres de personnes ont été arrêté car
elles étaient suspecté de pouvoir, un jour commettre un crime qui nuirait au bon fonctionnement du
régime totalitaire.
Cela reste évidemment très abstrait car comme elle l’énonce « on le croit » ici
cela relève de la croyance, ce qui est donc abstrait et on comprends dés le début que ce système est
basé sur des coutumes et des faits qui n’ont pas lieu d’être, car en effet une personne sera suspectées
sans preuve seulement car on l’a croit potentiellement coupable.
De plus elle évoque la notion de
« crime possible », ici encore rien n’est sur et on condamne des gens suspecté sans raison.
Elle nous
évoque également le fait que ces crimes possible sont fondés uniquement sur une « anticipation
logique d’évolutions objectives », ici c’est l’anticipation qui est évoquée et donc la préméditation,
en effet elle nous explique que dans ce types de régime politique les condamnés ou jugés coupable
sont, non pas de vrai coupable ou criminel mais bel et bien de simple personne victime de ce.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- « Dans l'échange entre la théorie et l'expérience, c'est toujours la première qui engage le dialogue. C'est elle qui détermine la forme de la question, donc les limites de la réponse. » François Jacob, La Logique du vivant, 1970. Commentez cette citation.
- Question d’interprétation Comment Dom Juan défend-il dans ce discours de l’hypocrisie ?
- L'art est-il accessible à tous selon vous ? Question d'interprétation littéraire
- Question d’interprétation littéraire Texte de Virgile
- ORIGINES DU TOTALITARISME (LES), Hannah Arendt - résumé de l'oeuvre