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Qu'est-ce qui pousse les hommes à entrer en société?

Publié le 20/01/2005

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Le dommage volontaire devient un outrage et chacun étant le seul juge de ses intérêts, « les vengeances devinrent terribles et les hommes, sanguinaires et cruels » ».     II Les raisons sociales et morales       A le désir de reconnaissance.   Pascal dans les Pensées : le désir de reconnaissance, l'orgueil et la vanité, les passions sociales   Le divertissement, ce sera la capacité à s'étourdir, à s'enivrer, à s'oublier. Ainsi tous les honneurs, toutes les réussites que l'homme revendique pour sa gloire et sa grandeur, ne sont que des prétextes, des illusions pour marquer l'immobilité impossible. L'ambition, les victoires, le pouvoir, les jeux, les savoirs et les amours vont, au contraire, occuper et dérouter sa pensée. Alors, cet homme va inventer un monde de sens et de certitudes construit sur l'échafaudage imaginaire de relations arbitraires. Comme ces architectes qui font de fausses  fenêtres pour donner l'illusion de la symétrie, l'homme va élaborer une logique du paraître qui se substituera à ce néant blessant. Tout un ensemble de manifestations extérieures par lesquelles du sens pourra être lu et compris, et qui pourra reproduire une cohérence apparente.. C'est la « raison des effets », l'explication, la justification de l'apparat par lequel l'homme se rend capable de comprendre et de reconnaître. Des hiérarchies se construi­sent sur des costumes et des rubans, un ordre social s'instaure sur des prérogatives sans fondements, une science revendique la vérité sur des principes infondés, une justice s'exerce sur une force déguisée.

« A le désir de reconnaissance.

Pascal dans les Pensées : le désir de reconnaissance, l'orgueil et la vanité, les passions sociales Le divertissement, ce sera la capacité à s'étourdir, à s'enivrer, à s'oublier. L'ennui est hautement insupportable à l'homme, parce qu'alors, l'absence detout désir fait place à la considération de soi-même et à la conscience de savanité.

Dès lors, on comprend que tout homme cherche à se divertir, c'est-à-dire à se détourner de la pensée affligeante de sa misère.

Nos désirs, pourautant qu'ils nous portent à croire que leur réalisation nous rendrait heureux,sont l'instrument majeur de cette stratégie.

L'imagination, qui institue desbiens comme désirables, en est l'auxiliaire indispensable.

La vérité du désirn'est donc pas dans son objet mais dans l'agitation qu'il excite : « nous nerecherchons jamais les choses mais la recherche des choses » (773).

Mais ledivertissement n'est qu'un cache-misère.

Préférable à l'accablement de l'ennui,il s'avère sur le fond tout aussi nuisible.

Faire obstacle à la considération de samisère, c'est se priver des moyens de la dépasser. Ainsi tous les honneurs, toutes les réussites que l'homme revendique pour sagloire et sa grandeur, ne sont que des prétextes, des illusions pour marquerl'immobilité impossible.

L'ambition, les victoires, le pouvoir, les jeux, les savoirset les amours vont, au contraire, occuper et dérouter sa pensée.

Alors, cet homme va inventer un monde de sens et de certitudes construit surl'échafaudage imaginaire de relations arbitraires.

Comme ces architectes qui font de fa usses fenêtres pour donner l'illusion de la symétrie, l'homme va élaborer une logique du paraître qui se substituera à ce néant blessant.

Tout un ensemble de manifestations extérieures par lesquelles du sens pourra êtrelu et compris, et qui pourra reproduire une cohérence apparente..

C'est la « raison des effets », l'explication, la justification de l'apparat par lequel l'homme se rend capable de comprendre et de reconnaître.

Des hiérarchies seconstruisent sur des costumes et des rubans, un ordre social s'instaure sur des prérogatives sans fondements, unescience revendique la vérité sur des principes infondés, une justice s'exerce sur une force déguisée.

Par la « raison des effets », on voit cet homme coulée à la réalité d'une surface faite d'êtres de substitution qui organisent entre eux une homogénéité de parade, ou, pour mieux dire, de soulagement et de fonctionnement.

B Pour le pouvoir : pensez à Machiavel dans Le Prince.

C le désir de justice que réalise l'état social : voir Hobbes, mais aussi Rousseau et Spinoza D La famille selon Hegel dans les Principes de la philosophie du droit C'est lorsque la famille ne répond plus au besoin de l'individu que l'individu part vers la société civile.

Seul est vraiment concret l'homme en présence d'autrui: on le rencontre d'abord dans la famille, puis dans la sociétééconomique ou civile et dans l'organisation politique.

L'État contient les deux moments de la famille et de la sociétécivile en les sublimant.

L'homme s'élève progressivement en leur sein à la vraie liberté.

Si la moralité objectiveculmine dans l'État, elle s'inscrit d'abord dans la famille.

La famille, à travers l'élément médiateur de l'amour, réaliseson unité dans l'enfant.

Elle marque le dépassement de l'individualité abstraite et de la subjectivité pure.

L'individu ydevient membre d'un tout.

Mais, là encore, le moment de la différence est maintenu dans l'unité.

L'unité du couple,qui, en tant que substantielle, est intériorité et sentiment, bien qu'en tant qu'existence elle soit séparée en deuxsujets, devient dans l'enfant une unité réelle, une existence pour soi.

Le rôle de l'éducation est de faire sortirl'enfant de son immédiateté, pour le rendre adulte, devenant, de libre en soi qu'il est dès la naissance, libre pour soi.Chacun recommence donc ce mouvement d'élévation au-dessus de la naturalité en se faisant progressivement libre.« On sort de la famille en tant qu'individu indépendant, mûr, adulte et isolé.

» C'est ce qui constitue l'insertion dans la société civile, la société du travail.

III Les raisons naturelles et rationnelles.

La nature et la raison. »

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