Devoir de Philosophie

Qu'est ce qui nous empêche de désirer être libre?

Publié le 11/11/2012

Extrait du document

  Chaque individu possède au moins un désir, sinon une expérience de ce qu’il nomme liberté. Le concept est cependant difficile à définir : il concerne des domaines différents. Etre libre, c’est être dans l’incapacité d’être dominé par un homme et d’en dominer un autre. Dans l’opinion général, un monde utopique serait un monde ou chaque individu pourrait faire ce qu’il désir, sans contraintes, qu’elles soient politiques, sociales, ou même intérieures à nous même.   Cependant, cette vision des choses est concrètement impossible. En effet, un certains nombre d’éléments nous empêchent quotidiennement d’être libres, et d’un certain point de vue, ce système est beaucoup plus adapté et surtout indispensable à notre bien être respectif. A l’inverse, on peut aussi citer, un certain nombre de concepts et d’éléments permettant de favoriser notre liberté et ainsi améliorer la vie en communauté et satisfaire de manière concrète les désirs et les besoins, de chacun d’entre nous. Dans un premier temps, nous allons étudier les obstacles extérieurs qui entravent notre liberté, ou qui au contraire la protègent. Les lois, sont l’exemple parfait, de décisions politiques qui protègent notre liberté : « la liberté des uns, commence là ou s’arrête celle les autres «. En effet, le fait que chacun respecte l’autre, permet à chacun de ne pas empiéter sur la libert&eac...

« d'expression ou encore la sécurité des biens.

Sous le joug de ces lois, tous les hommes sont contraints d'être égaux et quiconque veut secouer le joug de ces lois, est appelé « ennemis de la liberté ».

Rousseau citait dans le Contrat social : « renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme, aux droits du l'humanité, même a ses devoirs.

Il n'y a nul dédommagement possible pour quiconque renonce à tout ».

De même, Rousseau précise que « seul le joug de la loi nous rend libre ». Cependant, il arrive qu'il y ait absence de lois ou que ces lois ne soient pas respectées.

Par conséquent, il y a aussi absence de liberté. En effet, sans lois, nous serions soumis à « la loi du plus fort ».

Autrement dis, il y aurait une dominance de l'homme sur l'homme, une relation maître esclave, ce qui va à l'encontre de la définition de la liberté.

Il y aurait donc une relation d'interdépendance, comme par exemple un homme qui impose ses volontés à sa femme : il perdra sa liberté car le jour où sa femme ne sera plus là pour subvenir à ses besoins il sera perdu et dans l'incapacité de subvenir lui-même à ses besoins primaires. De même dans un domaine plus large, un pays victime de dictature, le tyran impose à son peuple son idéologie et sa vision des choses, quel que soit le domaine (aussi bien politique, qu'économique ou autre ...).

Dans ce cas là, le peuple perd toutes ses libertés.

Toutefois sans peuple ou sans son soutien, le tyran n'a aucun pouvoir. Dans le cas de Marx et de sa «  théorie de l'exploitation » on retrouve le même principe avec la classe dominante et la classe ouvrière.       Il y a aussi d'autres dépendances qui elles relèvent de la nature mais qui ne nuisent pas à la liberté.

Par exemple tomber amoureux : ce n'est pas ma volonté qui plie, contrairement à devant un homme.       On peut donc en conclure que les lois et toute la dimension politique sont indispensables aux individus, afin qu'ils puissent chacun se sentir libres. Cependant, être libre ne relève pas seulement de la dimension politique mais aussi de la dimension sociale.

En effet, en fonction des payes et des cultures, les peuples peuvent être amenés à respecter des normes ou des valeurs qui pourraient nuire à leurs libertés respectives.

Dans le cas où ils ne les respecteraient pas, les individus ne seraient pas sanctionnés pas la justice (puisque dans la sphère privée il n'y a pas de justice) mais par des sanctions « morales » dans le sens où ils seront contraints de supporter le regard des autres membres. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles