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Qu'est-ce que rester soit même?

Publié le 28/12/2012

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Disserte philo, qu’est-ce-que rester soit même ? On entend continuellement des personnes se vanter d’être « resté elles même «, de n’avoir pas changé. Pourtant ces personnes, tout au long de leur vie, ont changé. Il est a priori indiscutable que l'homme ne soit pas le même tout au long de sa vie. Son corps change, ses idées changent, ses goûts changent. En même temps, il est tout aussi évident que chaque individu reste le même d'une manière ou d'une autre. Attention toutefois : Rester soi-même, c'est resté le même « soi «, le même « moi «. Nous allons donc répondre à la question suivante : Existe-t-il une continuité de la conscience dans le sujet qui le définie tout au long de sa vie ? Pour répondre à cette question, il convient en premier lieu d’affirmer qu’il existe une substance dans le sujet (substance : ce qui demeure dans une chose soumise au changement), mais une telle définition du sujet ne résiste pas à l’analyse, nous verrons alors que nous ne sommes pas une seule conscience et qu’une partie du moi est inaccessible et enfin, montrerons que c’est autrui qui définit le sujet.    A/Thèse de Descartes : Il existe une substance dans le sujet.                                                   1) la conscience. 2) Le doute.  B/La thèse de Freud (L’inconscient)                       &nb...

« les changements.

C'est Aristote au IVème siècle avant J-C qui utilise pour la première fois le concept de substance.

Mais Descartes va la reprendre et au 17ème siècle partant de l'affirmation de substance va redéfinir le sujet.

Il va redéfinir la conception d'autorité intellectuelle qui à cette époque est extérieur au sujet et va dire qu'elle est au contraire intérieur au sujet et que nous sommes tous doué de raison et que donc tout sujet peut par lui-même connaitre la vérité et répondre à des questions métaphysiques, question auxquelles on ne peut répondre par l'expérience sensible.

Pour Descartes il n'y a pas de distance entre le « moi » et la pensée. Descartes utilise une expression française dans le discourt de la méthode « Je pense, je suis » et qui sera plus tard développée plus largement en « Je pense, j'existe » dans les médiations métaphysiques, l'expression est régulièrement utilisée sou le nom de cogito.

Pour cela nous devons accepter l'idée qu'il existe des intuitions qui ne sont pas sensibles et donc des intuitions intellectuelles, car si l'intuition intellectuelle existe nous pouvons affirmer que le sujet est une substance pensante car dire que le « moi » est une substance pensante, c'est donc dire que la chose qui reste intacte par-delà tous les changements relève de l'intériorité, au-delà de cette substance immuable il y a quelque chose qui la relie à l'âme elle-même.

Mais contrairement à ce que défend Descartes, il n'existe pas selon Freud un seul élément de la conscience mais plusieurs, il n'y a pas de réelle unité et certains éléments ne peuvent être connus.     B/En deuxième temps, Freud, un médecin viennois, a lui aussi émis sa conception du sujet et cela grâce à la psychanalyse, la pratique qui dépendante du concept d'inconscient.

Freud, à partir d'études sur l'hystérie a constitué l'idée que nous refoulons un certain nombre d'idées incompatibles avec nos aspirations morales et esthétiques.

C'est ainsi que se forme l'inconscient.

Pour Freud, il existe donc deux instance psychologiques : L'inconscient et le conscient, l'inconscient est une partie cachée du moi et qui existe grâce au refoulement. Pour Freud, le moi est donc, multiple car il y a plusieurs instances et en partie obscure.

Mais à partir des années 20, Freud va proposer un nouveau modèle : Il appelle l'inconscient le « ça », le conscient le « moi » et une nouvelle instance qu'il va appeler le « surmoi », ce qui engendre le refoulement et trie ce qui est acceptable ou non, c'est une intériorisation de l'interdit.

En somme, chez Freud, l'inconscient n'est pas simplement le non. »

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