Qu'est-ce que prendre conscience ?
Publié le 22/02/2012
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«
Le rapport à autrui est également nécessaire à la prise de conscience.
En effet, notre corps n'est pas seulementune chose, car notre conscience y est incarnée : grâce à lui, nous pouvons entretenir des relations avec autrui.
Ona besoin de se rapport aux autres car eux, comme nous, sont doués de conscience.
Il est donc primordial d'aller aucontact des autres pour « construire » sa conscience, en se soumettant au jugement d‘autrui, au regardque la conscience de l'autre porte sur nous.
Il faut donc se confronter aux autres et se soumettre au jugementd'autrui de façon perpétuelle pour prendre conscience de soi.
Selon Hegel, « La conscience de soi ne peut sesatisfaire que reconnue par une autre conscience de soi ».
L'autre va nous permettre de prendre conscience denous même.
Les relations sociales sont donc primordiales car grâce à elles, notre conscience prend conscienced'elle-même.
« Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même.
» (Sartre)De plus, en se soumettant au regard et la critique d'autrui, et lorsque l'image renvoyée de notre propre consciencene nous satisfait pas, nous avons la possibilité de changer, de nous remettre en cause, pour se construire tel qu'onle désire.
Nous sommes libres de donner l'image de nous-mêmes que l'on souhaite, pour que le reflet de notre propreconscience nous convienne.
La prise de conscience permet donc de se construire psychologiquement.
L'homme, en se confrontant au monde qui l'entoure, peut rencontrer des obstacles, des difficultés qu'il neparviendra pas à surmonter.
Ces difficultés peuvent être d'ordre individuelle c'est ce que l'on appelleraitcommunément des défauts et on en prend conscience par le regard d'autrui.
De ce fait, on a la possibilité et laliberté de changer, pour être satisfait de l'image que l'on perçoit de notre conscience, de nous-mêmes.
On prendégalement conscience de la condition humaine : l'homme doute, peut être dans l'ignorance, est un être fini.
Par cesobservations, nous avons conscience de nos propres limites, de nos capacités.
Et c'est là notre force.
Pascal, dansla liasse « misère » des Pensées : « La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable […]C'est grand que de connaître qu'on est misérable ».
Troisième partie : la conscience, un *instrument de *liberté ?
Perception claire de tout : nous, les autres, notre environnement= se poser en juge=être maître de ses actes, deses choix, du sens donné à sa vie, connaissant toutes les causes.Conscience morale : KANT « La conscience est la raison pratique représentant à l'Homme son devoir »Jugement moral de ce qui est bien et ce qui est mal Permet de percevoir le bien du malLa conscience morale est le jugement moral de ce qui est bien et mal.
En prenant conscience de nous-mêmes et dumonde qui nous entoure, nous avons une perception claire des notions de bien et de mal.
Pour Kant, la consciencemorale est « la raison pratique représentant à l'homme son devoir ».
Le fait de prendre conscience de soi même etdu monde qui est le notre, avec les règles qui le régissent, nous incombent des devoirs.
On a conscience de notrehumanité et des spécificités que cela engendre.
Etant conscient de nous-mêmes, nous avons conscience de laresponsabilité de nos actes.
Ainsi, nous savons que si nous commettons un crime, nous serons condamnés car nousavons conscience de nos actes et des causes qu'ils peuvent engendrées.
Au contraire, un animal, n'ayant pas lafaculté de prendre conscience de lui-même en tant qu'individu, ne peut au aucun cas être condamné si il tue unautre animal.
La conscience apparait donc comme un guide de moralité, la prise de conscience en obligeant lerespect.
Nous avons donc la liberté, si nous le souhaitons, de transgresser les lois mais nous savons pertinemmentquelles en seront les conséquences.
Grace à sa conscience, l'homme est le juge de ses actions.La prise de conscience permet de se libérer des préjugés, des idées reçues connaissant soi même et tout ce quinous entoure, ayant la responsable de nos actes , nous adoptons de ce fait l'attitude qui nous convient.La conscience ne me rend pourtant pas libre d'une manière absolueNéanmoins, cette prise de conscience peut rencontrer des obstacles.
Le premier obstacle est l'inconscient.
En effet,pour Freud, la conscience que l'on acquière perpétuellement au cours de notre vie, n'est qu'une infime partie denotre psychisme.
La conscience nous permettrait donc d'assurer les gestes du quotidien mais elle ne nouspermettrait en aucun cas de nous connaître ou de nous comprendre, à cause de l'existence de l'inconscient.
Eneffet, par la faute de l'inconscient, une partie de nous-mêmes nous échappe : nous n'avons donc pas une entièreliberté sur notre vie.
Ainsi, pour mieux se connaître, il faut avoir recours à la psychanalyse.
Sujet désiré en échange :
Faut-il se méfier de sa conscience ?.
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