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Qu'est-ce que l'homme supérieur ? Ce n'est pas le spécialiste. C'est l'homme de loisir et de culture générale. Dans quelle mesure cette définition de Baudelaire vous parait-elle juste ?

Publié le 30/06/2015

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culture

Un tel individu ne saurait être considéré comme un être supérieur si ce n'est en son domaine, particulièrement étroit.

Mais alors se pose la question de l'honnête homme du savoir qui, lui, peut briguer ce titre, si, toutefois, sa bonne conscience de la valeur des choses ne le pousse à le refuser.

Le xvne siècle a, déjà, donné la notion de l'homme, sinon supérieur, du moins équilibré, et cette notion d'équilibre n'est-elle pas en soi supériorité? — C'est un être rempli de besoins selon Pascal, mais précisément il les aborde tous, essaye de les satisfaire, de les solutionner, de les penser, de les trancher, de vivre chacun d'entre eux afin de les cerner, de les adapter à une vie réelle, non utopique et qui, pourtant, prévoit l'avenir. Cela ne l'empêche pas de jouer un rôle parti­culier, donc de spécialiste, dans la Société, mais il n'accorde à ce rôle qu'une part relativement faible de l'ensemble de ses activités physiques ou intellectuelles.

 

De nos jours nous retrouvons, au cours de la vie quoti­dienne, de tels hommes. Ils font abstraction de leurs connais­sances lors des conversations qui les mettent au contact d'individus peu aptes à les comprendre; ils exposent large­ment et clairement leurs idées auprès de ceux qui en sont curieux, ils écoutent les explications ou propositions qui leur sont faites sur des sujets ou des faits qui leur échappent, ils participent « physiquement « aux moments de détente et de joie, comme aux événements qui les troublent. Ils sont sagesse, vertu de l'intelligence raisonnable.

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« --•-·•n·------------------------------ Un tel individu ne saurait être considéré comme un être supérieur si ce n'est en son domaine, particulièrement étroit.

Mais alors se pose la question de « l'honnête homme du savoir ~ qui, lui, peut briguer ce titre, si, toutefois, sa bonne conscience de la valeur des choses ne le pousse à le refuser.

Le xvn• siècle a, déjà, donné la notion de l'homme, sinon supérieur, du moins équilibré, et cette notion d'équilibre n'est-elle pas en soi supériorité ? - C'est un être rempli de besoins selon Pascal, mais précisément il les aborde tous, essaye de les satisfaire, de les solutionner, de les penser, de les trancher, de vivre chacun d'entre eux afin de les cerner, de les adapter à une vie réelle, non utopique et qui, pourtant, prévoit l'avenir.

Cela ne l'empêche pas de jouer un rôle parti­ culier, donc de spécialiste, dans la Société, mais il n'accorde à ce rôle qu'une part relativement faible de l'ensemble de ses activités physiques ou intellectuelles.

De nos jours nous retrouvons, au cours de la vie quoti­ dienne, de tels hommes.

Ils font abstraction de leurs connais­ sances lors des conversations qui les mettent au contact d'individus peu aptes à les comprendre; ils exposent large­ ment et clairement leurs idées auprès de ceux qui en sont curieux, ils écoutent les explications ou propositions qui leur sont faites sur des sujets ou des faits qui leur échappent, ils participent c physiquement ~ aux moments de détente et de joie, comme aux événements qui les troublent.

Ils sont sagesse, vertu de l'intelligence raisonnable.

Or, équilibrer : savoir, besoins, tendances, désirs pour soi entre soi et les autres, entre les autres et les institutions, et, pourquoi pas, entre le Monde et...

le Cosmos, n'est-ce pas là faire état d'homme supérieur 1 Ill.

- POINT DE VUE PERSONNEL Examinons maintenant, la position de l'honnête homme.

Il est, à la fois, un homme cultivé et un homme du monde.

Mais assez souvent, l'une de ces qualités nuit à l'autre.

Pascal avait été mondain avant d'être savant et philosophe.

Le vrai Pascal a cessé d'être mondain.

Au XVII" siècle, le meilleur éloge qu'on puisse faire d'un -53. »

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