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Qu'est-ce que la société?

Publié le 29/01/2016

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Comment envisager la disparition  du  mal radical, de la perversité humaine, c'est­à-dire de la possibilité de désobéir, trahir, torturer, tuer? Si l'homme est doué de liberté, il est nécessaire qu'il puisse mal faire afm que ses bonnes actions vien­nent authentiquement de son bon vouloir et non d'un mécanisme. Lorsque l'on confie à un enfant une responsabilité, l'on sait pertinemment que l'on s'expose à ce qu'il en profite pour commettre une <• bêtise >>. Même lorsque l'on sait ce qu'est

le bien, il peut arriver qu'on lui préfère le mal au prix____ de notre perte: pensons à

 

don Juan_ devant la statue du  commandeur qui a incarne >> l'au-delà; à Capanée,

« All ons-nous vers une socié te uni ver selle ? La société exige l'assimilation à ses principales valeurs, c'est la première culture.

La seconde culture est personnelle et peut conduire à la marginalisation.

L'ar­ tiste n'est pas nécessairement >, il le devance ou peut rester en retrait.

Le scientifique qui s'occupe de mathématiques pures appartient à un groupe restreint et international en marge du temps social.

Le médiéviste est plus fa milier des textes du Moyen Âge que de la presse.

Aucune personne, aucune société ne peut prétendre à elle seule incarner l'humanité.

La diversité des cul­ tures est une richesse : les hommes forment une complétude.

Cependant les dif ­ fé rences sont aussi causes de tragédies, parce que la diversité des opinions conduit à la guerre.

Faut-il uniformiser les cultures comme le tente la civilisation industrielle ou pré­ server leur diversité ? Des compromis devraient être possibles, qui préservent les dif férences en assurant l'universalité par l'acceptation de valeurs fondamentales dont la Déclaration des droits de l'homme offre un modèle, certes imparfait.

L' État universel, l'empire total, la société unique pourra-t-elle se former sans en passer par la violence ? L'histoire nous montre que les empires ne se sont jamais fo rmés (ni d'ai lleurs défaits) autrement que par la force et même la terreur.

À cela s'ajoutent d'autres fatalité s: une société se clive en classes, en groupes, en sectes, etc., qui s'aff rontent et entrent en compétition, c'est-à-dire en guerre.

On ne peut pour le moment qu'espérer une paix universelle et perpétuelle.

Comment envisager la disparition du mal radical, de la perversité humaine, c'est­ à-dire de la possibilité de désobéir, trahir, torturer, tuer? Si l'homme est doué de liberté, il est nécessaire qu'il puisse mal faire af m que ses bonnes actions vien­ nent authentiquement de son bon vouloir et non d'un mécanisme.

Lorsque l'on confie à un enfant une respons abilité, l'on sait pertinemment que l'on s'expose à ce qu'il en profite pour commettre une >.

Même lorsque l'on sait ce qu'est le bien, il peut arriver qu'on lui préfère le mal au prix de notre perte: pensons à don Juan devant la statue du commandeur qui > l'au-de là; à Capanée, dans la Divine Comédie de Dante, qui blasphème en sacha nt qui et quel est Dieu ; à tous ceux qui par amour de la haine acceptent de se perdre pourvu qu'ils puis­ sent accomplir leurs crimes.

Imaginons que l'État universel assure la paix (il y a aujourd'hui une cinquan­ taine de nations en confl it!), pourrait-il éviter les clivages sociaux, les inégalités qui en résultent, et donc les émeutes ou guerres intestines ?. »

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