Qu'est-ce que la justice ?
Publié le 29/01/2016
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JUSTICE COMMUTATIVE ET JUSTICE DISTRIBUTIVE
On appelle droit positif le droit promulgué en tant qu'il est efficace et permet les échanges sociaux. On ne lui demande qu'un caractère pratique et utilitaire. La question de la justice elle-même n'est plus posée, elle est rejetée comme < métaphysique > ou illusoire.
Considéré d'un point de vue positiviste, le droit n'est plus qu'un code arbitraire (tel le code de la route, qui n'est certes ni juste ni injuste, qui doit seulement être efficace) obéissant au principe de l'économie des moyens.

«
Lorsque
les personnes sont dans un état initial d'égalité, la justice prend l'allure
d'une égalité arithmétique comme on le voit dans les contrats librement signés.
Mais ce n'est pas, et de loin, la situation la plus fréquente.
Les hommes sont le plus souvent dans des situations inégales, d'âge, de santé,
de richesse, de culture, de pouvoir, de responsabilité, etc.
Dans ces cas, les échanges
(de biens, de paroles, de récompenses et de peines) doivent tenir compte des
inégalités initiales et distribuer, par exemple les biens et les charges, inégalement
mais de façon à compenser les inégalités et à rétablir donc l'égalité qu'exige la
justice (du moins si l'on accorde l'égalité fondamentale de tous les hommes, ce qui
n'est pas hélas non plus une valeur universelle) .
Comment distribuer les tâch es? Selon les compétences, dira-t-on, ce qui est une
conception aristocratique, qui de surcroît présuppose l'égalité des chances dans
les études.
Comment distribuer les charges et responsabilités ? La conception démocratique
reconnaît que tout citoyen est apte à exercer une responsabilité politique.
La
conception aristocratique reprend le critère des compétences.
Comment distribuer les biens ?.
»
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