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Qu’est-ce que je perds quand je perds mon temps ?

Publié le 26/01/2023

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« - Qu’est-ce que je perds quand je perds mon temps ? Le temps s’écoule inévitablement, il peut s’étirer, se contracter , mais ne peut certainement pas reculer ; De fait étant victimes de notre condition humaine nous ne pouvons que subir l’écoulement du temps sans pouvoir prétendre le contrôler ni avoir la moindre emprise sur lui.

Qu’est-ce que je perds quand je perds mon temps ? Premièrement nous exprimerons le fait qu’on ne peut perdre du temps puisqu’on ne possède pas le temps, puis deuxièmement nous verrons que malgré cela nous pouvons tout de même avoir l’impression de perdre notre temps et enfin troisièmement nous démontrerons que l’on ne perd en réalité que des opportunités. L’homme ne pas possède le temps, en effet pour reprendre la maxime d’Héraclite : « J’ai l’espace, mais je suis temps » nous pouvons affirmer que l’homme est impuissant face au temps, et qu’il ne peut nullement le posséder de par son intangibilité car même si les hommes s’escriment à vouloir contrôler le temps à l’aide de fuseaux horaires, de minutes, de secondes ; la réalité est telle que le temps est intangible.

En disant : « j’ai l’espace » nous affirmons la possibilité de l’homme d’agir sur l’espace, car il est tout à fait possible de se déplacer, de se mouvoir, de se rendre quelque part pour revenir sur ses pas et c’est pour quoi l’homme a une certaine « possession » sur l’espace.

Cependant l’homme ne peut qu’« être » temps du fait de l’impuissance de l’homme sur celui-ci Certains philosophes comme Aristote pensent le temps comme un mouvement, quantifiable par l’antérieur, le postérieur et mû par la conscience de l’âme. Or cette approche confère à l’homme un statut pré-dominant sur le temps bien loin de la réalité, considérant que le temps se rattache à la conscience et n’existe quelque part que grâce à la conscience humaine.

Mais le temps n’a que faire de la conscience et ce n’est que pour pouvoir évoluer et comprendre le monde que notre conscience se doit de se rattacher au temps, et non pas l’inverse. De fait, la fugacité du temps et son intangibilité nous permettent de remettre en question l’idée que l’on peut perdre son temps, puisqu’on ne possède pas le temps et qu’il est de fait vous en conviendrez, complexe de perdre quelque chose que l’on ne possède pas. Malgré tout il y a une différence fondamentale entre la réalité philosophique et le ressenti humain ; car même si l’objectivité déclame la non-possession du temps dans la théorie, la pratique convient que l’homme, constamment affecté par l’écoulement du temps, puisse avoir ce ressenti de perdre du temps : Le temps s’écoule de manière unilatérale, bien qu’il puisse se contracter ou s’étirer à certaines vitesses proches de celles de la lumière il s’est écoulé la même « quantité » de temps de 13h à 14h un mardi que de 5h à 6h un vendredi. Cependant la conscience humaine se mêle subjectivement à la notion du temps et il n’est pas dénué de sens ( socialement parlant) de dire que l’on perd son temps. Par exemple on pourrait noter qu’une heure assis seul sur un banc ne paraît pas durer autant de temps qu’une heure en compagnie de ses amis, dans un bar ou dans une fête foraine.

Et l’intangibilité du temps n’empêche en réalité pas les humains de se considérer comme étroitement lié au temps, et d’avoir un ressenti bien différent de la réalité linéaire du temps comme on pourrait avoir l’impression que le temps nous échappe alors même que nous ne l’avons jamais tenu. La perte de temps, est donc subjective et découle d’avantage d’un sentiment d’ennui et d’impuissance que d’une réelle perte, mais n’en est tout de même pas moins vraie puisqu’elle est résultat d’un réel ressentit conscient, et qui peut se permettre de juger de la réalité entre la subjectivité réelle d’une notion puisque véritablement ressentie et l’objectivité qui la contredit.

Pour faire plus simple si la.... »

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