Quels sont les rapports entre morale et politique dans l'Antiquité ?
Publié le 12/10/2009
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L'épicurisme pousse peut-être plus loin encore ce refus de la vie publique. Si le stoïcisme envisage la participation possible à la politique, l'épicurien se « retire dans son jardin «, pourrait-on dire, en songeant au lieu d'enseignement d'Epicure. Centré, plus encore que le stoïcisme, sur le problème du corps, source de plaisir, mais surtout de douleur et voué à la mort, l'épicurisme place au premier rang de ses préoccupations un individu inséré dans un monde détaché de tout sens ultime, où les dieux vivent indifférents au sort des hommes. La disparition complète de la cité aboutit à une morale privée au sens le plus étroit du terme.
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