-Quels avantages y a-t-il à recourir à une fiction divertissante pour argumenter pour un auteur -
Publié le 19/05/2013
Extrait du document
«
l’aspect ludique de l’argumentation dans une fiction divertissante.
Et cet aspect renforce
donc l’accessibilité aux lecteurs qui préfère l’aspect ludique et disstrayant au côté
pédagogique et instrucitf, voir même barbant, dans certain cas.
Il permet de persuader ou de
convaincre de manière récréative, simplement, parfois même de manière brutale, comme
dans Candide , où la desciption de l’esclave ainsi que les descriptions qu’il fait de
l’exploitation des noirs.
Par le biais de Candide, personnage auquel on peut très vite
s’attacher, le lecteur découvre l'horreur de l'esclavage, qu'il ne peut ensuite plus nier.
L’auteur fait en sorte que le lecteur soit convaincu que l’esclavagisme est uneattrocité.
L’auteur c’est ici servi du personnage principale, de l’époque, du lieu pour nous faire
parvenir son idée.
Enfin, lorsque l’histoire est prenante grâce à ses personnages et aux actions qui la
construisent, les lecteurs se font persuader ou convaincre de quelque chose sans qu’ils s’en
rendent compte, puisque l’aspect divertissant de l’histoire est représenté de tel manière que
celui-ci nous fasse oublier la morale, mais tout en nous y faisant réflechir inconsiemment,
exactement comme dans l’apologue Zadig de Voltaire où le personnage-même de Zadig est
très prenant, car beau, riche et savant mais aussi parce qu’il enchaîne malheureusement de
nombreuses désillusions après avoir été sur le point d’épouser Sémire.
Voltaire arrive ici à
convaincre le lecteur que certaines personnes sont objets de différentes formes d’intolérance.
De ce fait, le lecteur avisé ce retrouve persuadé par le fait que la tolérance est importante, en
s’étant tout simplement plongé dans une lecture ; Chose auquel le lecteur ne devait pas se
douter.
Deuxième partie
* * *
II.
Une histoire fictive et divertissante a le pouvoir de s’appuyer sur les sentiments,
les caract
ères ou les actes des personnages pour toucher le lecteur et ainsi le
convaincre ou le persuader d’une chose.
A.
Registre path
étique (malheur chez le personnage/piti é chez le lecteur).
B.
La m
échancet é rend le lecteur compatissant avec la cible concern ée et le
persuade que le « m
échant » est mauvais.
C.
La joie et le bien
être d’un personnage implique un sentiment de gaiet é chez le
lecteur et communique la pens
ée qu’a l’auteur sur ce momentl à de la fiction.
Troisi
ème partie
* * *
III.
Se prot
éger de la censure au XVIII si ècle..
»
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