Quelques pistes pour le sujet texte de Spinoza

« Quelques pistes pour le sujet texte de Spinoza Objet : non la nature humaine mais ses conduites, ses comportements (ethos en grec morales en latin) et le rôle des passions dans celles-ci. Remarque : « l’inconstance et l’impuissance » renvoient aux passions.

Dans leur immédiateté, elles semblent s’imposer, le passionné subit (patior en latin signifie subir) et semblent aussi varier au gré des circonstances.

La puissance doit être comprise comme capacité à produire des effets.

En ce sens toute chose est causée et causante. Question directrice : par quel principe peut-on expliquer les conduites humaines ? Thèse : les conduites relèvent comme toute chose dans la nature de cause réglée par des lois invariantes et universelles.

La nature est ainsi l’englobant absolu (les causes de toutes choses sont immanentes, il n’y a pas de transcendance.

Elle est un ensemble organisé selon des lois qui lui sont propre et non l’environnement géographique, voire l’écosystème dans lequel il est inscrit ni une totalité finalisée, un cosmos ou chaque est assignée à une place et une fonction.

La conception déterministe de la nature refuse le recours aux causesfinales (j’ai des yeux pour voir) pour ne considérer que des causes efficientes (je vois car j’ai des yeux). D’autre part, ce n’est pas parce que les lois sont invariables (la nature comme principe est toujours la même L.

11) que les phénomènes naturels ne changent pas (L.

13).

La loi de la chute des corps expliquent aussi bien le mouvement des billes qui roulent sur le plan incliné (que Galilée utilisa pour l’établir et que Spinoza médite pour appliquer sa méthode aux affaires humaines) que les mouvements infiniment variés des trajectoires d’un ballon lors d’une rencontre sportive. Rappel : est universelle ce qui vaut pour tous les cas, ici les lois particulières que les hommes se donnent ne s’expliquent que par des lois plus fondamentales et universelles de la nature. Antithèse : les conduites s’expliquent par l’usage de la volonté dont l’homme disposerait à son gré.

Il serait doué d’un libre arbitre entendu soit comme l’indétermination de la volonté placée en face d’un choix (liberté d’indifférence),soit comme pouvoir.... »