Quelles sont les conditions favorables à la fixation et à la conservation des souvenirs ?
Publié le 22/02/2012
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L'acte même du souvenir est plus complexe qu'il ne le paraît au premier abord du moins suppose-t-il plusieurs conditions sans lesquelles il n'est pas de souvenir proprement dit.
Pour se rappeler une chose, il faut d'abord qu'on en ait acquis une certaine connaissance et que cette connaissance soit fixée et conservée. C'est à cette condition que le souvenir pourra revenir plus tard à l'esprit et être reconnu comme appartenant à notre passé.
On pourrait donc définir la mémoire : la faculté de conserver les états de conscience, et de se les rappeler en les reconnaissant comme passés.
Le premier problème qui se posé dans l'étude de la mémoire est celui des conditions de la fixation et de la conservation du souvenir.
La plupart des images sensorielles peuvent se fixer spontanément, chez l'enfant et chez l'adulte. On remarquera même que parfois le souvenir se fixe contre le propre gré du sujet, comme ces refrains populaires qui viennent à l'occasion chanter dans notre mémoire et nous obséder désagréablement. C'est aussi le cas de bien des habitudes motrices que nous acquérons sans y penser.
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