Quelles différences vous semble-t-il y avoir, au point de vue de la méthode et des procédés d'explication, entre les sciences qui étudient la matière, celles qui étudient la vie et celles qui étudient l'homme ?
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
Il semble y avoir dans la nature trois étages de réalité qui correspondent chacun à un ensemble de sciences. Depuis la matière jusqu'à l'homme, en passant par les êtres vivants, il semble y avoir une gradation qui justifie une réorganisation des méthodes à chaque niveau et qui nous conduit à nous poser la question suivante : peut-on étudier une chose, un organisme et l'esprit humain lui-même par une même méthode ?
- I. Les sciences de la matière.
- II. Les sciences de la vie.
- III. Les sciences humaines.
Liens utiles
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- Dans quelle mesure cette formule de Rousseau vous semble-t-elle rendre compte du processus de constitution des sciences de l'homme : « Quand on veut étudier les hommes, il faut regarder près de soi; mais pour étudier l'homme, il faut apprendre à porter sa vue au loin ; il faut d'abord observer les différences pour découvrir les propriétés » ?
- Victor Hugo écrit : «La nature procède par contrastes. C'est par les oppositions qu'elle fait saillir les objets. C'est par leurs contraires qu'elle fait sentir les choses, le jour par la nuit, le chaud par le froid, etc.; toute clarté fait ombre. De là le relief, le contour, la proportion, le rapport, la réalité. La création, la vie, le destin, ne sont pour l'homme qu'un immense clair-obscur. Le poète, ce philosophe du concret et ce peintre de l'abstrait, le poète, ce penseur suprême,
- Paul Valéry écrit dans Variété (1924) : «L'homme s'enivre de dissipa-tion : abus de vitesse, abus de lumière, abus de toxiques, de stupéfiants, d'excitants, abus de fréquences dans les impressions, abus de diversités, abus de résonances, abus de facilités, abus de merveilles. Toute vie actuelle est inséparable de ces abus.» Partagez-vous la sévérité de ce point de vue ? Vous vous demanderez, en particulier, si les abus que dénonce Valéry sont tous aussi dangereux pour l'homme.