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Quelle valeur doit-on accorder à la fidélité ?

Publié le 01/11/2011

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Souvent dans la société, comme pour s'encourager à atteindre un but ou se rassurer, l'homme se dit fidèle à ses valeurs car il est porté à croire ce qui l'arrange. Les valeurs auxquelles l'homme s'attache offrent un genre, une personnalité différente de celle des autres. Contrairement, certaines personnes disent qu'elles n'accordent pas de valeurs à la fidélité. Cependant, même les êtres les plus fidèles peuvent se retrouver dans des situations délicates. L’homme oublie et cède parfois envers ce qu'il s'était promis à lui-même. La fidélité demande effort et patience. Malgré les valeurs que chacun porte en soi, il est difficile de toujours s'y tenir. Si les valeurs sont liées à l’histoire des êtres vivants, à leur passé, commun ou personnel, la fidélité en fait partie. L'homme tient à ses valeurs et sait faire preuve de fidélité envers elles car les valeurs donnent un sens à la vie. La fidélité fait des êtres leur quotidien, sans cette valeur cher, la vie elle-même n'aurait plus de sens.

« débarrasse le rhinocéros de ses parasites, est extrêmement fidèle.

Il ne change jamais d’individu.

Le cas est plusdifficile à résoudre, lorsque l’on s’intéresse au lien entre un chien et son maître.

Il y a très certainement dessentiments.

C’est peut-être que les sentiments sont nécessaires dans toutes relations.

Dés lors, on ne peut pasréfuter à priori que la fidélité soit un principe purement fonctionnel pour les humains, qu’ils vont aller jusqu’à signerdes contrats.

D’ailleurs, par le mariage, « Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance».

Ainsi, le code civil fige par la loi la valeur de fidélité comme une clause de contrat.

La loi ne dit pas ce qu’est lebien ou le mal, elle définit ce qui doit être respecté.

La société a donc répondu à cette question en définissant unenorme fonctionnelle.

Les époux, une fois le contrat signé, sont astreints à le respecter quel que soit leurssentiments.

Pourquoi une norme de ce type ? Il est vraisemblable que l’explication se trouve dans l’influencereligieuse qui considère qu’une relation familiale entre un homme et une femme ne peut se discuter une fois réalisée: « Ce que Dieu a uni, rien ne peut le désunir ».

Mais on peut considérer également qu’il y a une vision pragmatiquedu fonctionnement social.

Dans certaines sociétés, c’est même un gage de stabilité sociale par alliance entrefamilles, dont le contre exemple est celui de Roméo et Juliette. Mais lorsqu’il n’y a pas de principe fonctionnel, contractuel, religieux, pas d’attachement amoureux ou sentimentalenvers quelqu’un, quelle valeur peut avoir la fidélité.

On peut considérer qu’il s’agit d’une valeur sure.

C'est-à-direqui guide et conduit nos principes de vie.

Notre éthique de vie est celle avec laquelle nous devons d’abordconstruire notre première fidélité.

Le contraire est une vie dissolue.

Mais cette éthique de vie est en grande partieélaborée en réaction des influences subies ou assumées.

Le premier attachement qui nous lie aux autres est celui denotre famille.

Dans l’idéal, notre famille est le contexte de nos expériences par lesquelles nous prendrons unedirection de vie.

Pourtant, nous ne choisissons pas notre famille.

Peut-on être fidèle à sa famille d’ailleurs ?Respectueux sans doute, mais la littérature et les expériences personnelles abondent d’exemples d’enfants quidétestent leurs parents.

Pourtant il faut faire avec.

Chacun peut faire l’expérience de ce qu’est l’éthique de sapropre vie.

Que l’expérience familiale soit bonne ou non, nous allons définir des buts, ce qui est acceptable, ce quine l’est pas.

Ce que nous nous autoriserons à faire.

Ce que nous nous interdirons.

Dés lors que nous sommes fidèlesenvers nous même, il est possible d’être fidèle envers les autres.

Cependant, il n’est pas impossible que peu de notreéthique de vie relève de notre libre arbitre.

Il est plus confortable d’adopter les principes moyens, ceux des autres,d’être dans la norme.

Notre fidélité envers nous même est alors un leurre.

Mais il permet de survivre.

Sommes-nousalors fidèle à nous-mêmes ? L'Homme peut être fidèle envers soi-même, il peut être fidèle envers son conjoint s’il esten couple, et fidèle envers ses amis...

Dans ce cas, la fidélité est un idéal auquel on doit accorder la plus grandeimportance car il nous grandit, il nous amène à nous dépasser et l'on est souvent récompensé.

Il montre le côtésérieux, celui sur qui on peut fonder une vraie confiance.

La fidélité n'est pas toujours un critère infaillible pour jugerde la valeur de quelqu'un.

Un Homme peut être fidèle mais on ne peut pas forcément compter sur lui pour desdécisions importantes.

Nous sommes donc des êtres imparfaits, constitués de contradictions.

L'absolu est quasimentinaccessible à l'homme.

La fidélité à soi-même si elle n'est pas respecter peut être une trahison que l'on ne separdonne pas. Pour conclure on doit accorder de la valeur à la fidélité dans la mesure où elle rend l'homme encore plus digne,encore plus respectueux des autres, encore plus humain, plein de bonté et de compréhension à l'égard du prochain.Si le fait de sacraliser la fidélité en valeur suprême conduit à condamner, rejeter autrui, ce n'est plus une valeur,c'est un fanatisme.

On a tout perdu.

Mais certaines infidélités ont un caractère difficilement pardonnable...

Etpourtant, la valeur idéale est d'accepter notre imperfection, même la plus terrible.

L'homme n'est pas fidèle denature, mais des facteurs extérieurs à lui peuvent l'influencer et l'entrainer dans cette voie.

Ici les facteurs seraientles valeurs que l'homme accorde à la fidélité, une capacité qui lui est propre, puisque différente de celle de l'animalnotamment.

Chez l'animal l'infidélité est mieux tolérée alors que chez l'homme elle est tout de suite associée à labêtise.. »

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