Quelle part faut-il accorder à l'expérience et à la pensée dans la position des lois scientifiques ?
Publié le 05/03/2011
Extrait du document
I. — La science moderne est positive ; elle s'installe systématiquement dans le domaine des faits. Mais ceux-ci sont trop nombreux pour pouvoir être connus ; ils sont aussi trop éphémères et leur constatation ne permettrait pas à la pensée de prévoir l'avenir. C'est pourquoi la science est avant tout la recherche des rapports qui unissent! les faits, c'est-à-dire
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- Commenter ou discuter cette pensée de Renouvier : « La morale et les mathématiques ont cela de commun que, pour exister en tant que sciences, elles doivent se fonder sur de purs concepts. L'expérience et l’histoire sont plus loin de représenter les lois de la morale que la nature ne l’est de réaliser exactement les Idées mathématiques »
- Qu'entend-on par expérience ? l'expérience est-elle première, antérieure à la pensée, ou reçoit-elle de la pensée les lois qui la rendent intelligible ?
- Quelles sont dans l'intelligence les idées et les principes irréductibles à l'expérience? — Quelle en est la portée légitime? — Est-il vrai que ces idées et ces principes ne représentent que des lois formelles de la pensée, des conditions à la fois subjectives et nécessaires, subjectives parce qu'elles sont nécessaires ?
- «Notre civilisation est une somme de connaissances et de souvenirs accumulés par les générations qui nous ont précédés. Nous ne pouvons y participer qu'en prenant contact avec la pensée de ces générations... » A. Maurois, mai 1961 «Les jeunes gens admettent très difficilement la valeur de l'expérience... la mutation brusque que nous vivons, l'avènement de la société scientifique, disqualifie sérieusement, il faut le dire, l'expérience des générations précédentes. » J. de Bourbon-Busset
- Albert CAMUS affirme dans « L'Homme Révolté » : « Apparemment négative puisqu'elle ne crée rien, la révolte est profondément positive puisqu'elle révèle ce qui, en l'homme, est toujours à défendre... L'histoire d'aujourd'hui, par ses contestations, nous force à dire que la révolte est l'une des dimensions essentielles de l'homme. Elle est notre réalité historique. A moins de fuir la réalité, il nous faut trouver en elle nos valeurs ». Expliquez cette pensée, et, à partir d'exemples pri