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quelle est la raison de l'existence humaine selon Nietzshe

Publié le 20/02/2023

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« La question de la raison de l’existence humaine reste un sujet très discuté qui peut admettre de nombreuses interprétations.

Selon un certain type de philosophes, les hommes vivent dans le but d’être heureux.

Ces philosophes sont dit eudémonistes.

Les manières d’accéder à ce bonheur sont également nombreuses : si certains prônent la vertu, d’autre pensent que le bonheur résulte du plaisir.

Il faudrait donc accomplir ses désirs afin d’éprouver ce plaisir tout en les contrôlant, prenant ainsi garde à ne pas sombrer dans les désirs vides.

Dans ce texte de 1888, fragment de La volonté de puissance, Nietzsche s’oppose à tout cela nous exposant ainsi son point de vue.

En effet, il ne considère pas le bonheur comme but ultime de l’existence de l’être humain, lui préférant la puissance. Il exprime également sa désapprobation face aux prôneurs de vertus, le « chemin du bonheur » selon ses opposants. Mais alors comment Nietzsche s’y prend-t-il afin de contredire ouvertement certains philosophe et quel est, selon lui, l’objectif de l’existence humaine ? Après avoir exposé le but qu’il voit à la vie, de la première ligne à « bonheur », ligne 4, Nietzsche démantèlera le choix de la vertu comme moyen de parvenir au bonheur de la ligne 4 à la fin du texte. Nietzsche nous met d’emblée, avec la première ligne de ce passage, face au problème.

Il qualifie en effet la psychologie cherchant un but derrière les actions de l’homme de « rudimentaire ».

Cet adjectif péjoratif désignant cette psychologie comme peu poussée résonne d’emblée avec la négation restrictive « n’avait qu’à », un peu plus loin, démontrant ainsi la simplicité avec laquelle les eudémonistes ont défini le bonheur comme ultime but de l’existence humaine : « La psychologie rudimentaire […] n’avait qu’à répondre à cette question : Que veut l’homme ? -le bonheur ». Cette réponse nous est alors présentée par Nietzsche comme peu recherchée, peu approfondie, les eudémonistes se seraient satisfaits de la réponse la plus simple, la plus évidente pour répondre à la question posée.

Par la même occasion, il s’oppose ouvertement l’italique, à cette indicateur pensée d’un avec discours l’utilisation rapporté de qu’il désapprouve en tous points.

Il exprime donc sa désapprobation, selon lui le bonheur n’est pas ce que désire l’homme. Suite à cela, Nietzsche introduit la notion de puissance : « on ne pouvait pas dire la « puissance », c’aurait été immoral ».

L’italique témoigne du caractère ironique de cette phrase : si ses opposants considèrent la puissance comme immoral, ce n’est absolument pas le cas de Nietzsche.

Par opposition, on déduit que pour lui, la puissance est morale. Elle pourrait ainsi.... »

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